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Les Trois-Îlets

Escale des Routes Bleues Mythiques de la Martinique

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Les TROIS-ÎLETS

Entre farniente, effervescence et culture

Bordée de plages paradisiaques, la commune des Trois-Îlets est au carrefour de la biodiversité et du patrimoine culturel. Le bourg abrite des maisons créoles typiques, illustrant le charme et invitant à la tranquillité, où se trouve le village de la Poterie, endroit clé de l’artisanat martiniquais. A la Pointe du Bout, plongez dans l’effervescence de la marina et de ses restaurants, repères de sports nautiques. Pour un moment de farniente, la plage de sable blanc de l’Anse à l’Âne vous attend, offrant une vue incroyable sur l’îlet Ramier.

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Et si l’histoire des Trois-Îlets vue de la mer m’était contée

C’est au XVIIème siècle que les Jésuites européens accostent sur la future commune, dans le but de convertir l’île au catholicisme. On nomme alors la paroisse Trois Îlets en 1683, après les trois îlets qui bordent les côtes. La paroisse est formée au quartier de la Poterie, mais c’est au XVIIIème siècle que, sous l’essor de la culture sucrière, des habitations sucrières s’implantent sur la commune et le bourg est créé. La commune vit alors essentiellement de l’agriculture, et les plantations de canne à sucre, mais également de cacao et de tabac, importés il y a des siècles par les premiers amérindiens de l’île, se multiplient sur le territoire. On importe alors à cette époque les premiers esclaves venus d’Afrique sur l’île sous les ordres de Louis XIII, des milliers d’hommes et femmes arrivent ainsi sur l’île pour travailler dans les plantations de canne à sucre, dans les conditions que l’on connaît. En 1688, il ne reste plus que 1% de main d’œuvre Européenne, car les esclaves sont une main d’œuvre plus rentable sur le long terme. Ils seront des milliers à être soumis au travail forcé dans des conditions terribles, cela même après l’abolition en 1848. En 1849, les Trois-Ilets est érigé en commune.

Aujourd’hui, la commune entretient un lien fort avec son passé et de multiples lieux de mémoire sont présents, en lien notamment avec le passé esclavagiste. A la Savane des Esclaves, un village amérindien est reconstitué, le Village Antan Lontan. Il permet d’en découvrir davantage sur les us et coutumes de ce peuple dans leur vie quotidienne. Il représente également un lieu de mémoire du passé esclavagiste par la rue Case-Nègre, qui aborde le quotidien des esclaves dans les habitations, mais également par la case musée « Mémoire de nos ancêtres », où sont représentées des statues grandeur nature qui illustrent différentes scènes de la vie des esclaves : le code noir, le marronnage, la libération.

Un autre lieu phare de la mémoire commune est la poterie des Trois-Îlets. Cette dernière existe depuis 1783, ce qui fait d’elle l’une des plus anciennes entreprises de la Martinique. Elle est située à l’emplacement d’un ancien couvent de Jésuites établi à la fin du XVIIème siècle, et consacre depuis le milieu du XVIIIème siècle son activité au travail de la terre : industrie de matériaux pour la construction, et artisanat de terre cuite. Aujourd’hui, le Village de la Poterie abrite de nombreux ouvrages anciens et des maisonnettes créoles authentiques occupées par des artisans, potiers et commerçants, ainsi que l’une des plus anciennes briqueteries en activité de France.

Tournée vers le tourisme depuis les années 60, les Trois-Îlets n’en reste pas moins un village authentique, qui entretient avec son histoire maritime des liens très forts à découvrir, tout cela au sein de lieux d’une beauté exceptionnelle.

Les Trois-Îlets
Escale des Routes Bleues Mythiques

Canne à sucre au rhum patrimoine – saveurs & parfums – biodiversité

L’importance de la culture de la canne, illustrée par la présence des habitations

Les Caraïbes sont reconnues historiquement pour avoir été les premières véritables cultures sucrières, mais la canne à sucre n’est pas une espèce endémique des Petites Antilles. Ce roseau sucré est en réalité originaire du sud-est asiatique. Au fur et à mesure du développement des routes fluviales et maritimes, la canne à sucre voyage vers l’ouest, c’est Christophe Colomb, lors de son second voyage en 1493, qui introduit des plants de canne à sucre venus des Canaries à Haïti. Dans un second temps, l’arrivée des européens, notamment des juifs Hollandais en Martinique au XVIème siècle qui amènent avec eux les secrets de la fabrication du sucre à partir du jus de canne qui déclenche l’essor de l’économie sucrière.

La métropole découvre avec avidité le sucre (on ne connaît auparavant que le miel) qui se transforme en or pour les marchands et les planteurs qui viennent s’installer sous les tropiques. On construit des grandes exploitations, appelées habitations. Mais la culture est exigeante, elle manque de bras et les « engagés » européens ne suffisent pas. On fait venir des esclaves d’Afrique. Ils sont 100 000 à débarquer en Martinique dans les conditions que l’on connaît. Leur travail, leurs souffrances, leurs morts vont enrichir les planteurs et faire de la Martinique une des plus profitables possessions françaises.

A l’Anse Mathurin, on trouve également les vestiges de l’Habitation Durocher, comprenant l’habitation coloniale, les cases et un four à chaux. Selon la carte de la Martinique de Moreau du Temple, datant de 1770, la zone est autrefois un lieu de culture sucrière, avec une concentration d’habitations de production de sucre de canne. Plus globalement, toute la commune est reconnue pour avoir été un endroit où les habitations sucrières étaient particulièrement présentes : Habitation Audifredy, Anse à l’Âne, Avenant, L’Espérance…

A Château Gaillard, situé à l’est du bourg, l’Habitation sucrière est répertoriée sur la carte Moreau du Temple sous le nom de sucrerie Audifredy. Située sur une colline, on y trouve jadis une maison de maître datant du XVIIIème siècle. Au bout de l’allée se situe un hangar construit entre 1920 et 1929, et également une rue case-nègres composée de deux bâtiments comportant une dizaine de chambres, autrefois lieu de vie des esclaves. La maison de maître, à l’image des maisons de maîtres traditionnelle, est précédée d’un escalier monumental. Un moulin à vent s’établit à l’époque entre les écuries et les vestiges d’un autre bâtiment lui faisant face.

Aujourd’hui, la maison de la Canne, située dans l’ancienne distillerie de Vatable, est un musée consacré à l’histoire de la canne à sucre depuis son arrivée en Martinique, en passant par la vie dans les habitations sucrières, et le processus de fabrication du sucre. On fabrique à l’époque dans les locaux le rhum le Soleil, sous l’impulsion de son propriétaire, Justin Mario, en 1916. A cette même époque, la commune compte trois distilleries en activité : l’Anse à l’âne, l’Espérance et la Poterie. Sa production s’arrête définitivement en 1962. Si la commune n’héberge plus de distillerie fumante à l’heure actuelle, le patrimoine autour du rhum et de la canne à sucre est toujours valorisé au sein des Trois-Ilets.

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Un lieu riche de la biodiversité martiniquaise

On trouve notamment sur la commune des Trois-Ilets la mangrove de la baie de Génipa, baie protégée par le Conservatoire du Littoral ainsi que l’Office National des Forêts au titre de régime forestier.

La mangrove de la baie de Génipa représente, avec ses 1200 hectares, plus de 50% des mangroves martiniquaises, elle est la plus vaste de l’île. Avec les barrières de coraux et les herbiers, les mangroves forment le troisième écosystème martiniquais. Elles ont un rôle primordial pour le maintien de l’équilibre écologique : zones « tampons », on y retrouve des eaux continentales et maritimes, où sont retenus les sels, nutriments, mais également les matières organiques et les déchets.

Leur rôle protecteur s’étend également à la protection contre l’érosion marine, le milieu dissipant l’énergie des houles, permettant ainsi d’amoindrir les effets des cyclones, mais également ceux des tsunamis. Cet espace connaît une concentration de palétuviers, arbres halophytes très résistants capables de pousser dans un sol sableux, et d’être partiellement submergés par de l’eau salée. Cette espèce se fige dans les milieux sableux en fixant ses racines, disposées en arceaux, dans les bancs de sable.

Les amateurs de sports de pleine nature et de tourisme vert seront séduits par la mangrove des Trois-Ilets, la mangrove étant située en bordure de la forêt Vatable, aménagée avec des sentiers dédiés à la pratique sportive. Un sentier littoral permet de découvrir la mangrove et la forêt, par voie pédestre, mais de nombreuses infrastructures proposent également des locations de kayak pour appréhender le site.

Côté littoral, la plage de sable blanc de l’Anse Mathurin offre une vue panoramique sur l’Ilet à Ramiers, la Baie de Fort-de-France, la Montagne Pelée et la Pointe du Bout. Sur le bord de mer on découvre des Amandiers pays, Oliviers bord de mer et des Raisiniers bord de mer. C’est également un site de ponte des tortues imbriquées très important sur la côte Caraïbes, cette espèce étant recensée REDOM (Réseau d’espaces protégés dans les DOM), certifiée comme étant en danger critique d’extinction. Les Antilles constituent un lieu de vie privilégié pour les tortues marines : elles viennent s’y nourrir, se reproduire et pondre sur les plages. De mars à fin juillet, les tortues imbriquées viennent pondre en arrière des plages, à l’abri de la végétation. Après 65 jours environ, les jeunes tortues émergent et rejoignent la mer. Adultes, elles reviendront pondre sur cette même plage. Malgré la beauté du spectacle, les tortues sont aujourd’hui en danger, il est ainsi formellement interdit de trop s’approcher lorsqu’elles pondent, cela les dérangerait.

Entre plages paradisiaques et forêts denses, Trois-Ilets dispose d’un environnement abritant une riche biodiversité, qui saura ravir petits et grands.

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Des saveurs et des senteurs venues d’ailleurs, qui forment la culture créole actuelle

Aux Trois-Ilets, de nombreux jardins permettent de se balader au cœur des senteurs martiniquaises, notamment à la pépinière de Château Gaillard, qui est la plus grande de Martinique, le jardin du musée de la Pagerie, et à la Savane des Esclaves. Là-bas, deux jardins abordent cette thématique sous l’angle historique, l’un consacré à l’agriculture d’antan, l’autre aux plantes médicinales. En plus de ces connaissances en agricultures, les amérindiens Arawaks et Caraïbes cultivent jadis des plantes médicinales pour les rites et pour se soigner, une balade au cœur de ce jardin pédagogique vous permettra d’en savoir plus sur les bienfaits des plantes et leurs usages dans la vie quotidienne. Le jardin des plantes, des légumes, des fruits et des épices est cultivé sans engrais ni produits chimiques, on y découvre les cultures des fruits et légumes de saison : igname, patate douce, manioc, maïs, ananas, goyave, bananes… L’histoire de l’alimentation et notamment les voyages des denrées dans le monde depuis leur berceau d’origine nous éclaire sur l’histoire de l’humanité. Le modèle Martiniquais traditionnel se base à l’époque amérindienne sur les féculents et quelques protéines animales, ils consomment beaucoup d’ananas, de courges, de piments, d’haricots et de manioc. Mais cette alimentation résulte déjà, à l’époque, des échanges interinsulaires et des importations maritimes qu’effectuent les Arawaks, à leur échelle, dans les Antilles. Le manioc est notamment importé du Venezuela, l’ananas du Paraguay, la goyave du Mexique, le haricot de l’Equateur…  Les indiens Caraïbes utilisent pour le manioc de l’engrais et un système d’irrigation, et ils le font également fermenter le manioc afin d’obtenir le cazabe, galette circulaire consommée quotidiennement – encore consommée en Martinique aujourd’hui, sous le nom de Kassave.   

La Martinique est une terre historiquement métissée, dont le résultat forme la culture créole actuelle. L’arrivée des premiers amérindiens, des européens, des esclaves venus d’Afrique, des migrations indiennes au XIXème ont contribué à constituer la culture culinaire martiniquaise telle qu’on la connaît aujourd’hui. Les africains ont par exemple amenés avec eux le gombo, le bœuf, des herbes aromatiques telles que le thym et le laurier, la cuisson à la braise et à la flamme. Au XIXème, le curry est importé depuis l’Inde, le riz depuis les Etats-Unis.

Tous les jours, de 7h à 13h, se tient le grand marché, dans le bourg près de l’église. Fruits, légumes, épices locales, sucreries, ce marché aux couleurs créoles saura ravir vos narines avec ses senteurs embaumantes. De novembre à avril, un marché itinérant se tient tous les samedis à l’Anse à l’Ane, la Pointe du bout ou le bourg.

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