Vivez l’Odyssée Bleue

Le Diamant

Escale des Routes Bleues Mythiques de la Martinique

LE DIAMANT

Une histoire intime avec la mer des Caraïbes

Commune de pêcheurs située sur la côte caribéenne, le nom du Diamant vient du rocher éponyme, bouchon volcanique jailli de la mer, dont la forme et le scintillement des facettes sous le soleil rappelle celui de la pierre précieuse. Hormis son nom, nous verrons que la commune du Diamant entretient beaucoup de relations avec le patrimoine maritime, de ses premières occupations amérindiennes, à l’époque coloniale, en passant par les combats avec les corsaires anglais et l’importance de la pêche.

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Les récits de la mer

Et si l’histoire du Diamant vue de la mer m’était contée

Les traces archéologiques les plus anciennes datent du IVème siècle de notre ère, quand les populations amérindiennes et notamment les Arawaks venus de la forêt amazonienne, traversent la mer des Antilles et abordent la Grande Anse du Diamant. Plus tard, autour du X° siècle, arrivent les Caraïbes, qui s’y installent en nombre. Ces premiers habitants, installés près de la plage du Dizac, véritables nomades maritimes, produisent poteries et pratiquent la pêche.

Quand Christophe Colomb fait escale en Martinique, peut-être a-t-il longé ces côtes car le canal entre le Diamant et Sainte Lucie est un lieu de passage privilégié pour entrer dans la mer des Caraïbes et le rocher du Diamant où courent nombre de légendes, est apprécié par les marins comme point de repère pour ajuster leurs navigations. Son nom est d’ailleurs mentionné avant la colonisation dans le récit de voyage d’un des aventuriers ayant croisé dans cette partie globe.

Au moment de la colonisation, et après l’expulsion des amérindiens, les premières habitations voient le jour, une chapelle est construite marquant le début de la paroisse, à la culture du tabac et du coton succède celle de la canne à sucre et les sucreries s’étendent sur le littoral. La prospérité s’installe jusqu’à ce qu’une décision prise de l’autre côté de l’Atlantique enflamme les esprits. Le commerce avec les îles étrangères tout comme l’implantation de nouvelles sucreries sont interdits et le gouverneur général des îles du Vent, entend faire respecter cet arrêté avec zèle. Il se trouve alors mis à mal par les colons qui lors d’un diner n’hésitent pas à l’arrêter par surprise et le réembarquer de force pour la France !

Avec l’augmentation de la population, les paroisses des Anses d’Arlet, Sainte Luce et du Diamant sont réunies pour former la Commune du Sud, et il faut attendre près d’un siècle pour que celle-ci, séparée des autres sections, prenne le nom du Diamant.

Cette partie de l’île avec son rocher en face a toujours été très convoitée. Totalement inhabitable, le rocher va pourtant accueillir pendant 17 mois, à partir de 1804, les Anglais en guerre avec la France napoléonienne.

Ils l’utilisent comme une forteresse, une sorte de navire immobile baptisé Diamond Rock, pour mieux contrôler le trafic maritime dans le Canal de Sainte Lucie. Ils en sont finalement délogés l’année suivante par l’armée franco-espagnole après de multiples assauts.

Les Français reprennent les rênes de la vie locale et vont peu à peu transformer la commune. Après les crises sucrières du XIXème siècle, le Diamant se lance dans le tourisme balnéaire et avec l’engouement des bains de mer, accueille le premier hôtel du sud de la Martinique. Il faut dire que le cadre de la baie du Diamant est un écrin, un véritable joyau naturel, avec ses petites cases en bois traditionnelles et sa longue plage de sable blanc bordée de cocotiers, c’est aujourd’hui la carte postale incontournable de l’île.

Le Diamant
Escale des Routes Bleues Mythiques

Canne à sucre au rhum patrimoine – saveurs & parfums – biodiversité

D’une terre à sucre à un paysage de carte postale

La carte de l’île réalisée par Nicolas Sanson en 1658 montre que l’occupation coloniale se fait principalement au Nord-Ouest de l’île, c’est-à-dire à l’endroit où les premiers colons ont mis pied à terre. A cette date, l’île est encore divisée en deux, l’Est restant aux mains des Amérindiens, ce qui accentue ce sentiment d’une très forte occupation du littoral caribéen. Nous pouvons y percevoir un mouvement de colonisation avec une prise de possession d’espaces plus au Sud, dans les quartiers des Trois Ilets, des Anses d’Arlet et du Diamant, avec un premier mouillage à la Grande Anse du Diamant en lien direct avec ces colons qui semblent choisir les espaces littoraux pour y installer leurs Habitations. Le terrier de 1671 en recense 35 au Diamant, toutes en bord de mer.

Les premiers occupants exploitent d’abord le tabac car le secteur est assez humide à l’époque et convient à cette culture peu demandeuse de main d’œuvre. Le but premier de la colonisation est en effet pour d’assurer à des défricheurs et à de petits planteurs des terres où ils puissent cultiver des vivres et du tabac. La difficulté cependant est que cette culture exige une terre de grande qualité, obligeant les colons à défricher sans cesse de nouvelles terres. La spécialisation sucrière est peu marquée, le quartier comprend surtout de petites habitations, où les petits habitants sont majoritaires.

Au fil du temps, ces petits propriétés se raréfient. Vers 1664, l’introduction de la canne à sucre et la mise au point des sucreries par des techniciens hollandais émigrés du Brésil viennent jeter les fondements du système actuel. Les exigences économiques de la production du sucre entraînent nécessairement la création de plantations plus vastes, l’emploi d’une main-d’œuvre plus abondante et le besoin de capitaux plus importants que ceux que demandait jusqu’alors la culture du tabac. Les gros propriétaires cherchent à étendre leurs exploitations pour constituer de grands domaines d’un seul tenant convenant mieux à la culture de la canne à sucre. Grâce aux échanges, aux achats, voire à l’usage de la force, ils y parviennent peu à peu. Le bourg se forme et se peuple dans la seconde moitié du XVIIème siècle, une église est bâtie et autour d’elle, les habitants cultivent désormais de la canne, du maïs et du coton laissant les cultures vivrières se développer à l’extérieur.

Le Diamant connait aussi une histoire mouvementée. En 1716, le Régent prend la décision d’interdire l’ouverture de toute nouvelle sucrerie face à l’accroissement de la production de sucre. Cette mesure est contraire aux intérêts des colons locaux. Le Gouverneur la Garenne et l’intendant Ricouart, chargés de la faire appliquer sont conviés à une réception à l’Habitation O’Mullane, à l’époque Habitation Bourgeot . Au lieu d’un festin, c’est un guet-apens qui les attend ! Emprisonnés et conduits à Saint-Pierre, ils sont aussitôt embarqués dans un navire à destination de la France ! Cette révolte a pris le nom de Gaoulé, un mot qui signifie revendication chahuteuse et musclée. Aujourd’hui la Maison du Gaoulé est une résidence privée et habitée.

A la fin du XVIIème siècle plusieurs habitations de colons ont été bâties. Celle de Dizac, à l’architecture bien conservée, produit du rhum jusqu’en 1940. La distillerie Dizac est exploitée dès le XVIIe siècle sous le nom de plage du Diamant et change de nombreuses fois de propriétaire. En 1745, elle porte le nom d’habitation Gardié-Beuze, avant de devenir habitation Latournelle en 1816. Habitation Dizac depuis 1850, le domaine fonctionne comme distillerie et produit du rhum agricole jusqu’aux années 1940. En 1945, la distillerie cesse son activité et sa colonne à distiller est transportée à l’usine Trois-Rivières à Sainte-Luce. Au milieu du XXe siècle, la vie économique est animée par la pêche et deux distilleries, mais l’agriculture s’essouffle à cause d’une pluviométrie insuffisante.

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La nature somptueuse dans son écrin

Des Trois-Ilets au Diamant le paysage est constitué de mornes, véritables monuments naturels issus du volcanisme ancien et de l’origine marine de l’île. D’anciennes carrières de roches massives et de pouzzolane montrent des fronts de taille qui donnent à lire l’histoire géologique du site. Majestueux et plongeants les mornes alternent avec les anses où se concentrent les activités humaines. Leur ascension, comme celle du Larcher, permet de plonger au cœur de la forêt lumineuse et transparente.

Les sommets et les crêtes offrent des points de vue aériens sur la campagne, les rivages, le rocher du Diamant ou parfois même l’ile voisine de Ste-Lucie. La forêt sèche occupe la majorité de l’intérieur et des hauteurs. Elle est ponctuée d’arbres aux dimensions parfois étonnantes, et l’on trouve au détour des sentiers de randonnées des fibres de kapok disséminées par les fromagers. On peut y voir : le gommier rouge, le poirier pays, le bois-savonnette, le figuier maudit, le mapou … L’agriculture vivrière ou d’élevage est dispersée sur les pentes.

Sur le littoral quelques tronçons de mangrove vous font découvrir tout un écosystème et parfois même un phénomène naturel en période de sécheresse. Une microalgue la Dunaliella salina, donne à l’eau une teinte rose surprenante lorsque la salinité augmente. Sur les sentiers vous croisez même de nombreux crabes et Bernard l’Hermite. Le Rocher, est un haut lieu de la biodiversité de la commune. C’est un site de nidification pour une avifaune exceptionnelle qui héberge les principales espèces protégées en Martinique: le noddi brun, la frégate superbe, le grand paille en queue, la sterne bridée ou le fou brun…

Côté mer, des hauts-fonds immergés sous une dizaine de mètres d’eau en font un des sites de plongées les plus renommés de Martinique. Une faille gigantesque, véritable cathédrale sous-marine, est un enchantement pour les yeux et les sensations sous-marines. Hors des paysages coralliens, la roche volcanique se dispute le fond avec le corail sur une grande partie de la côte. Tombants rocheux, terrasse en pente plus ou moins accentuée, fond de sable, grottes, agitations souvent fortes et courants caractérisent les biotopes rencontrés. Toute la faune de la Martinique croise au Rocher du Diamant, de la plus petite murène à la plus majestueuse des raies mais on y trouve des peuplements différents selon la profondeur, le relief et les courants marins.

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Entre mer et mornes, une explosion de saveurs et de senteurs originales

Pour connaitre le gout du Diamant, il faut passer une journée en mer et expérimenter la pêche à la senne, car après l’effort vient le réconfort avec bien sûr au menu, la pêche du jour, à faire griller et déguster les pieds dans le sable face à la mer des Caraïbes. L’autre temps fort de votre initiation passe par le marché couvert. Très coloré, il respire l’exotisme et propose un panel de fruits et légumes Peyi et nombre de spécialités locales comme les pâtés sucrés ou salés, les accras, le poulet boucané…à déguster directement sur la plage, à l’ombre des cocotiers.

Les recettes traditionnelles ne manquent pas pour titiller votre palais et font le plus souvent la part belle aux produits de la mer: court-bouillon de poissons frais cuisiné à la créole, langoustes fraîches accompagnées d’un gratin de légumes du pays ou des fricassées de crevettes, daurade au lait de coco… Le choix de poissons cuisinés et de plats de fruits de mer est tout simplement extraordinaire.

Le crabe farci est l’un des plats les plus populaires. N’hésitez pas non plus à essayer les palourdes cuites sur des charbons, le filet de vivaneau rouge du nord, le kingfish et le crapet, les soupes aux fruits de mer comme le Blaff, toutes incroyablement délicieuses. Amateurs de spécialités plus exotiques, osez gouter le Chatrou. Le côté terre n’est pas en reste. Les viandes issues des élevages locaux d’ovins et de caprins, de buffles, de porcs créoles ou cochons planches… situés à flanc de mornes, donnent de nombreuses recettes des plus savoureuses : L’agneau offre une explosion de saveurs en bouche, le Cabri une chair tendre et délicate au goût authentique, le ragoût de cochon planche est incontournable à Noël.

Le Diamant vous enivre enfin de toutes les senteurs de la Martinique dans une explosion de couleurs chatoyantes : multipliants, alpinias roses, crotons, frangipaniers et autres bougainvilliers, arbustes, plantes exotiques, fleurs locales… Le bourg avec ses jolis cases en bois vous plonge dans la vie traditionnelle des pêcheurs et des agriculteurs se retrouvant devant un verre de rhum ou pour une partie de dominos, après une journée de labeur bien remplie. Ici tout est merveille, n’oubliez pas vos appareils photos ou vos crayons d’aquarelle!

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Les Incontournables du Diamant

Partez à la découverte des sites incontournables du Diamant

Les sites incontournables

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Les plus beaux points de vue

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Le Diamant en famille

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Vos vacances au Diamant 100% green

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Les Expériences du Diamant

Vivez les expériences du Diamant

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Toutes les Bonnes Adresses & Adresses Recommandées du Diamant

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