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Les Anses d’Arlet

Escale des Routes Bleues Mythiques de la Martinique

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Les Anses d’Arlet

A la découverte des Anses-d’Arlet, village de charme au cœur des Caraïbes

Au cœur de la route des Anses, les Anses-d’Arlet est une pépite caraïbéenne. Son bourg célèbre pour ses maisons typiques créoles colorées aux volets bleus saura vous charmer. Bordée de 18 km de plages, la Grande Anse au nord permet de se promener et de se restaurer dans un cadre paradisiaque, tandis que la Petite Anse, quartier de pêcheurs, offre la possibilité de se promener dans de petites ruelles arborées, et d’observer yoles et pirogues traditionnelles. Pas étonnant que ce village ait été élu deuxième village préféré des français en 2020 !

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Les récits de la mer

Et si l’histoire des Anses d’Arlet vue de la mer m’était contée

Petite commune du sud aux nombreuses anses, elle s’épanouit entre mythe et légende murmurant parfois l’histoire d’un chef indigène, Salomon qui régnait sur la région bien avant la colonisation. Les colons arrivent dans le nord en 1635 à la suite d’Esnambuc. Face à leur installation grandissante, deux chefs indiens Caraïbes, les frères Arlet et Pilote quittent leurs terres, accompagnés de leurs communautés, pour descendre vers le Sud. L’un s’établit à l’embouchure de la rivière appelée depuis Rivière-Pilote, et l’autre dans les environs. D’où le nom des Anses d’Arlet.

Un Français, Charles Baillardelle, fait partie des premiers colons des Anses d’Arlet en 1671. Treize habitations sont déjà recensées en bord de mer. Une première chapelle, dédiée à Saint-Antoine de Padoue est construite au bord de l’eau. La communauté est gérée successivement par les Jésuites, Capucins, et Dominicains. Les Anses d’Arlet constitue un poste sentinelle, pour surveiller les mouvements de la flotte anglaise dans le canal de Sainte-Lucie. Riches des productions sucrières, les grandes propriétés du bord de mer attisent l’intérêt des rivaux de la France. L’insécurité règne et conduit à la fin du XVIIème siècle, à construire un système défensif de batteries le long de la côte dans le quartier du même nom (la Batterie), à la pointe Burgos ainsi qu’au Cap Salomon.

En 1762, les Anglais s’emparent d’une petite batterie, parviennent sur les hauteurs et s’y établissent. Attaqués par un détachement de Français, ils abandonnent leurs positions, laissant de nombreux morts. De rage, ils incendient maisons et église. Elle sera reconstruite grâce au concours de Henri Larcher, riche habitant de la région et placée sous le patronage de Saint-Henri, en reconnaissance de ce bienfaiteur. En 1837, la commune du Sud qui englobe les Anses d’Arlet, le Diamant et Sainte-Luce est créée. Sainte Luce est détachée en 1848 et le Diamant en 1862.

Le microclimat des Anses a facilité dès les premières implantations humaines, la production du café, du tabac et bien sûr de la canne à sucre. Les Habitations sucrières s’implantent sur le littoral et le « Château » ou « Sucrerie » qui voit le jour durant la seconde moitié du XVIIIe siècle est la plus importante. Son plus ancien propriétaire est Nicolas D’Orange (1643-1727). Plus tard, en 1788, Jean-François Hayot quitte sa modeste habitation caféière du Saint-Esprit et la rachète. Son fils Michel, délaisse dès 1845 la fabrication artisanale sur son habitation pour se consacrer à la culture de la canne qu’il livre par barges à la toute nouvelle usine centrale de la Pointe Simon à Fort-de-France. C’est aussi dès le début de l’installation coloniale que se met en place la production de chaux, indispensable à de nombreux secteurs vitaux: la préparation des engrais, l’élaboration du mortier et des enduits pour le bâtiment et le raffinage du sucre. Les fours sont installés sur le littoral, car la proximité de la mer facilite l’approvisionnement en matière première tirée du domaine maritime et la commercialisation.

Le village, depuis sa lointaine origine, est tourné vers la mer, un trésor pour les pêcheurs. Ils pratiquent surtout les métiers côtiers, un savoir-faire venu des premiers amérindiens, et utilisent la nasse, le filet de fond et la senne de plage. Leurs bateaux, des «Gommiers», tirent leur nom de l’arbre dont ils sont construits. Avec la disparition progressive du Gommier dans la forêt martiniquaise les yoles remplacent progressivement ces premières embarcations. 

Aux Anses-d’Arlet, l’ambiance héritée de ce passé, est authentiquement caribéenne. Les cases en bois typiques de l’architecture du début du XXe siècle, rivalisent de couleurs. L’église Saint-Henri, au centre du village est un symbole de la commune. Les petites ruelles du quartier des pêcheurs, bordées d’arbres à pain courent le long de la plage où le ressac léger de la mer des Caraïbes vient caresser un sable immaculé. Au bord de l’eau,  les tortues viennent se reposer et les pirogues traditionnelles attendent l’heure de partir en mer. La culture de la canne a presque disparue et le paysage s’est transformé en pâturages, en jardins vivriers… Avec la mer en fond, il constitue un kaléidoscope de couleurs franches pour un tableau digne des plus grands peintres. 

Les Anses d’Arlet
Escale des Routes Bleues Mythiques

Canne à sucre au rhum patrimoine – saveurs & parfums – biodiversité

Le bourg d’Arlet et ses maisons créoles, témoins de l’époque des Habitations

C’est au XVIIème siècle que les expatriés hollandais arrivent sur l’île depuis le Brésil, et importent avec eux la technique de blanchiment du sucre par le raffinage, afin de rendre le sucre d’une qualité exceptionnelle, méconnue auparavant. Les colons développent ainsi sur une grande partie de l’île des habitations sucrières afin d’exploiter la canne durant tout le siècle ; c’est à cette époque qu’est construite l’Habitation Sucrerie à proximité de la plage, sur les hauteurs. Son architecture originale et son excellent état lui valent le statut de Monument Historique depuis 2015. Aujourd’hui, le site est ouvert au public durant les journées du patrimoine, les visiteurs peuvent y découvrir les vestiges du moulin à bête aujourd’hui réhabilité en four à charbon, ainsi que la maison de maître, dominant le site. Cette maison illustre les normes architecturales des maisons de maître de l’époque : une formation rectangulaire, à deux niveaux, avec un deuxième niveau plus étriqué que le premier, donnant ce style si particulier propre à la Martinique.

Lors de l’expansion de l’économie de la plantation, les plantations pullulent sur le territoire et la main d’œuvre manque. Les premiers volontaires européens s’engagent mais très vite, le coût s’avère cher dû aux grands besoins de main d’œuvre. Louis XIII décide alors d’importer des centaines de milliers d’esclaves africains pour remplacer les européens, dans les conditions que l’on connaît, cela pour enrichir les possessions françaises à moindre coût.

C’est à cette époque que l’on construit aux Anses-d’Arlet les cases créoles, qui font aujourd’hui le charme du bourg. Héritage des cases amérindiennes, elles sont construites accolées les unes aux autres, en planches de bois. Les colons forment une architecture adaptée au climat qui les entourent, en utilisant notamment les volets en bois, pour protéger les portes et fenêtres des cyclones. Jusqu’à l’abolition de l’esclavage, ce sont ces derniers qui s’occupent de dessiner les plans et de construire les cases, les habitants n’ont pas leurs mots à dire. Cela change avec l’abolition à partir de 1848, les habitants sont alors libres d’adapter ou de modifier leurs maisons, ils peuvent par exemple décider de construire des espaces de cuisine et de toilette à l’intérieur du foyer, auparavant souvent situés en dehors de la case.

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Sur les traces d’une biodiversité merveilleuse, sur terre et sous la mer

Situées au large de la commune des Anses-d’Arlet, l‘Anse Noire et l’Anse Dufour sont deux plages magnifiques. Séparés d’une centaine de mètres seulement, la différence entre les deux lieux est saisissante. Petite crique au sable doré qui se devine à travers les branches de la forêt littorale, quelques embarcations de pêcheurs paraissent dans l’eau chaude, c’est l’Anse Dufour. A quelques centaines de mètres de là, surplombée par les pentes abruptes des mornes avoisinants, la petite crique de l’anse Noire offre un paysage bien différent des plages du sud de l’île, au sable noir et encaissée entre deux falaises plongeant dans la mer.

La formation des plages de sable blanc des îles antillaises réside principalement dans le mode de nutrition des Poissons-perroquets qui croquent les algues directement sur les coraux pour en extraire leur repas, pulvérisant les morceaux de calcaire et les transformant en sable fin. Sous l’action des vents et des courants, le sable formé des déjections se dépose sur le rivage et forme 70 % du sable blanc des plages des Caraïbes ! Au contraire, la couleur noire du sable de l’Anse Noire est due à la forte présence des minéraux d’origine volcanique, en raison de l’érosion des roches volcaniques qui forment les falaises environnantes.

Il est possible d’explorer la côte en kayak pour rejoindre l’anse Dufour au sud, en passant devant la Grotte aux Chauves-Souris, et le Trou Madame au nord, ou bien encore d’emprunter le sentier de randonnée des Traces d’Arlet (3 kilomètres) qui mène jusqu’à Grande Anse en passant par les hauteurs du Morne Réduit, permettant de voir des panoramas splendides sur la côte.

En mer, les eaux claires permettent de découvrir le sentier sous-marin de Lakay, en nageant ou à bord d’un petit bateau à vision sous-marine. On y trouve des récifs coralliens, qui assurent la protection de la côte contre la houle et de nombreux coquillages. Des poissons majestueux aux écailles argentées et colorées nagent dans ces eaux, tels que le chirurgien bleu, le poisson papillon, le perroquet, ils trouvent refuge dans les zones rocheuses et récifales, ainsi que des tortues marines, notamment les tortues vertes herbivores. C’est également en ce lieu que les éponges se reproduisent. De coloris bleu, jaune brun, rouge violet ou blanc, elles ont une fonction écologique, à savoir d’épurer l’eau. Toute cette biodiversité marine offre un écosystème hors du commun, dans des eaux pures, elle est également protégée par la mangrove, présente sur la commune.

Troisième écosystème de la Martinique, les mangroves couvrent environ 1850 Hectares de l’île, dont la majeure partie s’établit dans la baie de Fort-de-France. Cette forêt littorale vivant inondée est présente uniquement en milieu salin, et a pour fonction d’éviter l’érosion des côtes et de protéger les herbiers et les formations coralliennes des dépôts sédimentaires ; elle abrite peu d’espèces en raison du manque de dioxygène, les arbres curieux qui la forment disposent de racines ancrées dans le sol sableux ou vaseux, afin de rester stables.  La mangrove des Anses-d’Arlet est présente sur deux sites : le Cap Salomon et l’Anse Bellay.

Pour une balade à la découverte de toute cette biodiversité, le sentier aérien et sous-marin permet de découvrir la forêt sèche, la mangrove, ainsi que les récifs coralliens et les herbiers marins, pour une randonnée à réaliser à pied sur terre et palmé en mer. Dépaysement garanti !

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Le typique balaou et ses multiples déclinaisons culinaires

Véritable village de pêcheur, la gastronomie des Anses-d’Arlet a toujours eu un lien fort avec les produits de la mer. Ici, c’est le balaou qui fait le bonheur des restaurateurs. Ce petit poisson pélagique au corps allongé et à la chair délicate est consommé depuis le XVIIème siècle est présent dans une grande partie du monde, des Antilles jusqu’à la mer Noire, en passant par les côtes de l’Afrique de l’Ouest. En Martinique, il est pêché toute l’année, notamment à la senne.

Bien qu’il existe de multiples façons de consommer ce « saumon local », comme l’appellent certains restaurateurs, c’est bien frit qu’il plaît aux Anses-d’Arlet. Après avoir trempés pour une heure dans une marinade à base de gousses d’ail, de thym, de piment antillais, de feuilles de bois d’inde, de jus de citron vert, de sel et de poivre, les poissons sont ensuite roulés dans de la farine de manioc, puis frits dans de l’huile bien chaude. Ils peuvent se consommer en apéritif simplement, ou bien en plat, agrémentés d’oignons marinés ou de tomates en dés.

Ce petit poisson à la mode peut également se consommer en blaff, plat typique des Antilles, sans matière grasse ajoutée, où il cuit au court-bouillon agrémenté de thym après avoir macéré dans le jus d’un citron vert, deux gousses d’ail pressées, un demi-piment, du sel et de l’eau, à déguster avec du riz blanc ou des lentilles ; mais également grillé directement au feu de bois, pour déguster des saveurs fumées !

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Les Incontournables des Anses d’Arlet

Partez à la découverte des sites incontournables des Anses d’Arlet

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Les Anses d'Arlet en famille

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Les Expériences des Anses d’Arlet

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