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Le François

Escale des Routes Bleues Mythiques de la Martinique

LE FRANçois

Entre joyaux naturels et découvertes culturelles

Entre nature et culture, le François fait l’unanimité. Amateurs de bon rhum ou curieux de découvrir ce pan de la culture martiniquaise, l’Habitation Clément permet d’apprendre sur l’histoire de la canne à sucre, importée à partir du XVIIème siècle sur l’île. Depuis le port de pêche, la baie et ses îlets, joyaux de la biodiversité, sont à découvrir au détour d’une excursion : snorkeling, kayak, balade en bateau… L’occasion de se prélasser dans la baignoire de Joséphine, lagon aux eaux chaudes et au sable blanc, pour un moment hors du temps.

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Les récits de la mer

Et si l’histoire du François vue de la mer m’était contée

Entre nature et culture, le François fait l’unanimité. Amateurs de bon rhum ou curieux de découvrir ce pan de la culture martiniquaise, l’Habitation Clément permet d’apprendre sur l’histoire de la canne à sucre, importée à partir du XVIIème siècle sur l’île. Depuis le port de pêche, la baie et ses îlets, joyaux de la biodiversité, sont à découvrir au détour d’une excursion : snorkeling, kayak, balade en bateau… L’occasion de se prélasser dans la baignoire de Joséphine, lagon aux eaux chaudes et au sable blanc, pour un moment hors du temps.

Le François, entre joyaux naturels et découvertes culturelles  

Des amérindiens au Père Labat

Troisième plus grande ville de Martinique, le François est situé sur la côte est de l’île. Tout d’abord occupée par les indiens Caraïbes, provenant du Venezuela, on suppose que cette partie de la Côte Atlantique est également le premier lieu fréquenté par les « François », aventuriers français installés dès 1620 du côté des Caraïbes, bien avant l’arrivée des colons, installés sur la côte ouest. C’est d’après cette période que la commune aurait hérité de son nom. Une autre hypothèse rapproche l’origine du nom au nom que recevait celui le chef Caraïbe habitant les lieux au moment de son baptême par les Jésuites.

C’est en 1694 que le père Labat décide d’y accoster pour y fonder une paroisse servant à la fois de division administrative et religieuse. Cependant, les mauvaises conditions météorologiques ravagent à plusieurs reprises l’église, qui est reconstruite trois fois au total. Aujourd’hui, la construction d’un nouvel édifice, conçu par Olivier Dubosc et Frederico Genovese, à l’architecture atypique mêlant l’ancien aux matériaux modernes, est achevée.

 

Au carrefour du commerce Atlantique

La construction au XIXème siècle d’une usine sucrière crée beaucoup d’emplois, et donne au port de la commune le statut de carrefour commercial important. Les bateaux européens et américains accostent régulièrement pour s’approvisionner ; ils déchargent du charbon de terre et des engrais. Ces denrées sont ensuite acheminées vers le bourg du François par des gabarres, bateaux traditionnels dédiés au transport de marchandises.  

Les cultures vivrières sont importantes ; les vivres proviennent des hauteurs du Morne-Pitault, de la Chopotte et du Morne Acajou.  Dans les années 70, la culture de la banane, introduite une première fois de l’Asie du Sud-Est au XVIIème siècle par les colons, remplace celle de la canne qui est en crise.

Le bourg prend alors une allure de gros bourg à caractère rural. Le travail dans les bananeraies s’intensifie. La majorité des exploitations est gérée par la communauté béké, constituée des descendants blancs des premiers colons. Commune restée très rurale jusque dans les années 80, le François connaît un nouvel essor grâce à la construction de nouveaux équipements, la rénovation du centre bourg et la prise en compte de la dimension humaine dans des dizaines de projets dans les quartiers.

La mer en héritage

Les années 2000 sont marquées par des luttes sociales, les planteurs dénonçant notamment le caractère inéquitable dans la répartition des bénéfices, revenant en trop grande partie aux békés. Aujourd’hui, l’agriculture et la pêche occupent une place importante dans l’économie du François, berceau de la yole ronde, qui entretient toujours avec son patrimoine maritime un grand héritage.

Le François
Escale des Routes Bleues Mythiques

Canne à sucre au rhum patrimoine – saveurs & parfums – biodiversité

Des habitations sucrières aux distilleries actuelles

Au XVIIIème siècle, l’Habitation Acajou est fondée, pour cultiver la canne et fabriquer du sucre. La construction crée beaucoup d’emplois et donne de la notoriété à la commune.  Le port devint un carrefour commercial important. Les bateaux européens et américains accostent régulièrement.

L’essor de la culture de la canne grandit alors depuis près d’un siècle en Martinique. Ce sont des juifs hollandais, chassés du Brésil, qui amènent avec eux les secrets de la fabrication du sucre à partir du jus de canne. La métropole découvre avec avidité le sucre (on ne connaît auparavant que le miel) qui se transforme en or pour les marchands et les planteurs qui viennent s’installer sous les tropiques. Mais la culture manque de bras et les « engagés » ne suffisent pas. On fait venir des esclaves d’Afrique. Ils sont 100 000 à débarquer en Martinique dans les conditions que l’on connaît. Leur travail, leurs souffrances, leurs morts vont enrichir les planteurs et faire de la Martinique une des plus profitables possessions françaises.

L’Habitation Acajou reflète l’économie de plantation : on y trouve un lieu de vie (la maison du maître, les logements des employés libres et les cases des esclaves), un lieu d’agriculture (les champs de canne à sucre) et un lieu de production industrielle. Cette industrie lourde, tout d’abord animée par les moulins à l’eau, est rapidement alimentée par de spectaculaires machines à vapeur, comme c’est le cas à l’Habitation Acajou du François. Lors de l’abolition de l’esclavage en 1848, le coût de la production s’envole, le travail rémunéré est introduit, la rentabilité s’effondre. Bien des sucreries se convertissent à la production de rhum. En 1887, elle est rachetée par Homère Clément, médecin de l’île, qui la transforme en distillerie agricole en 1917, pour approvisionner l’industrie et les soldats de la Première Guerre mondiale en rhum que ses héritiers font connaître sous l’étiquette Clément. En 1984, l’Habitation Clément, renommée sous l’ancien propriétaire, est rachetée par la famille Hayot.

En 1984, l’Habitation Clément, renommée sous l’ancien propriétaire, est rachetée par la famille Hayot, riche famille béké de la Martinique. La maison créole en son sein est classée monument historique depuis 1996 : elle incarne les anciens lieux de vie et les espaces domestiques de la propriété. Aujourd’hui reconvertie en musée, on y trouve deux lieux d’exposition dédiés à la peinture, et un parc paysager de 16 hectares. On peut également y visiter les quatre chais et découvrir les activités d’assemblages et de vieillissement du rhum avant sa mise en bouteille, et déguster ce rhum réputé, témoignant du label Appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1996.  

La place du rhum est toujours partie prenante de la culture martiniquaise et dans la culture du François. A l’habitation Simon, la distillerie A1710 produit des rhums blancs, rhums vieux, rhums reposés sous-bois ou encore bio. L’usine est ouverte à la visite, on y découvre les processus de fabrication, de la récolte du champ de cannes à la fabrication, en passant par le pressage, la distillation, et la mise en vieillissement au chai.

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Un patrimoine naturel riche et préservé

Entrer sur le territoire du François, c’est un peu comme le début d’un long voyage où l’on découvre tour à tour des plaines verdoyantes et le littoral ouvert sur l’océan Atlantique. Ceux qui y viennent pour la première fois, aussi bien que les habitants disent d’une seule voix que l’air de ses campagnes et les couleurs de la mer créent une parfaite harmonie célébrant les moments de détente et d’aventure. La Baie du François est parsemée de brisants et de hauts-fonds sablonneux protégés par des récifs, dont le plus connu est la « Baignoire de Joséphine ».  Les îlets Anonymes, Oscar, Thierry, Pelé, Long, Frégate, Lapin et Lavigne, abritent de nombreuses espèces protégées, telles que le crabe Touloulou et Cirrique ; espèces endémiques des Petites Antilles, et le crabe Mantou, endémique de la Martinique, mais sont surtout réputées pour leur avifaune diversifiée et menacée.  On trouve sur les îlets du François de nombreux oiseaux protégés, tels que le colibri, le sucrier, le paruline jaune, le pipiri, le moqueur des savanes qui viennent d’y établir ou effectuer des haltes migratoires. L’anolis, reptile martiniquais s’apparentant à un gros lézard vert, et les tortues marines, sont également protégées.

 

Les agences touristiques locales proposent des excursions à la journée pour découvrir ces sites, avec apéritif dégusté les pieds dans l’eau à la Baignoire de Joséphine et pique-nique sur un îlet. Visite de la mangrove, des îlets, bouées tractables, kayaks, masques et tuba sont autant d’activités mises à disposition des voyageurs.  Mais ces espaces insulaires abritent également une faune sous-marine hors normes, en faisant des espaces privilégiés pour du snorkeling ou de la plongée. Récifs coralliens aux mille couleurs, poissons tropicaux, tortues marines, coquillages, les fonds marins près des îlets sont des bijoux de biodiversité.

Dans les anses sableuses de la commune, aux allures paradisiaques, on retrouve des cocotiers. On aura toujours tendance à associer le cocotier aux Caraïbes, contribuant à donner aux îles leurs allures de cartes postales, mais ce dernier est importé de Polynésie ou de Mélanésie en 1660 par le Père Diego-Lorenzo. Suite à l’effondrement de l’industrie sucrière après la Seconde Guerre mondiale, l’île se tourne vers le tourisme de masse. On importe et plante donc en masse des cocotiers dans les anses sableuses, c’est pour cela qu’ils sont bien souvent visibles de manière équidistante les uns des autres.

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Des saveurs et des senteurs apportées par la mer

Le François est, tout comme la Martinique, une terre qui a vécu de nombreux métissages historiques. Lors des phases coloniales, de l’importation d’esclaves venus d’Afrique, des migrations indiennes au XIXème, de nombreux imports maritimes ont contribué à constituer la culture culinaire martiniquaise telle qu’on la connaît aujourd’hui. Les africains ont par exemple amenés avec eux le gombo, le bœuf, des herbes aromatiques telles que le thym et le laurier, la cuisson à la braise et à la flamme. Au XIXème, le curry est importé depuis l’Inde, le riz depuis les Etats-Unis. Ces denrées et ces modes de cuisson importés par la mer ont permis de constituer la cuisine créole telle qu’on la connaît aujourd’hui. 

Au Jadin Kalbanat, on découvre les techniques ancestrales pour transformer la terre, en apprenant plus sur les cultures du manioc et du cacao, produit également importé par les mésoaméricains dans les Caraïbes lors des grandes phases migratoires dans les Antilles, avant de devenir une culture conséquente en Martinique. A la fin de la visite, dégustation des produits au programme. Tous les jours, de 7h à 13h, se tient le grand marché, entre la gare routière et l’église. Fruits, légumes, épices locales, ti-punch, sucreries, ce marché aux couleurs créoles saura ravir vos narines avec ses senteurs embaumantes.

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