Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe By Odyssea

Canne, Sucre & Rhum Patrimoine

Escale Patrimoine Phare de la Caraïbe – Destination Martinique

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CANNE, Sucre & Rhum Patrimoine

Le trésor de la Martinique

Le rhum c’est d’abord l’odyssée fantastique de la canne à sucre à travers les mers du monde jusqu’aux pieds de la montagne Pelée. Quand les premiers colons s’y installent, ils commencent par la planter pour en extraire le sucre, grâce auquel ils espèrent une fortune rapide. Peu à peu, au gré des apports techniques et l’aide de nouveaux arrivants, juifs brésiliens, missionnaires et engagés français, populations noires d’Afrique…, le jus de canne va se transformer en rhum d’exception, le trésor de la Martinique.

Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe by Odyssea

ET SI L’HISTOIRE DE LA CANNE, DU SUCRE ET DU RHUM PATRIMOINE EN MARTINIQUE VUE DE LA MER M’ÉTAIT CONTÉE

De la canne au rhum, le temps des premiers arrivants

L’histoire du rhum commence en Martinique avec l’arrivée de la canne à sucre. Depuis Hispaniola où Christophe Colomb l’a amené lors d’un de ces voyages, est-elle apportée par les amérindiens qui circulent dans leurs canoas dans tout le bassin des Antilles ou par quelque navigateur aventurier qui a pu embarquer quelques plants sur sa frégate lors d’une escale dans les îles ? Les avis divergent mais lorsque le flibustier D’Esnambuc pose le pied en Martinique du côté de la Baie de Saint-Pierre en 1635 pour y fonder une colonie, elle y serait déjà cultivée. Les premiers colons venus au départ pour le pétun, notre tabac d’aujourd’hui, très prisé à la cour de France, vont peu à peu découvrir ses vertus. Les habitants savent extraire un jus sucré qu’ils appellent guildive, mais n’arrivent pas à faire du sucre ! Car l’objectif est bien d’envoyer du sucre en métropole. Ce produit raffiné commence à entrer dans les mœurs des populations et reste cher. L’enjeu est donc d’en produire dans les nouvelles colonies afin d’alimenter à moindre frais, le réseau métropolitain. La première référence à la production d’une eau-de-vie de canne antillaise française date de 1639: un «privilège» de 10 ans (sorte d’exclusivité officielle) donné par la Compagnie des Isles d’Amérique à M. Fagues pour la production d’une eau-de-vie à Saint-Christophe et en Martinique.