Vivez l’Odyssée Bleue

DESTINATION SAVANES DE GUYANE

Escale des Routes Bleues Mythiques de Guyane-Amazonie

Accueil > Caraïbe > Guyane > Savanes de Guyane

DESTINATION SAVANES DE GUYANE

Une nature généreuse et multiple

Si le nom laisse à penser que vous ne foulerez que le sol de vastes savanes, détrompez-vous. Ici, sur le territoire des Savanes, vous découvrirez de nombreux biotopes aussi variés les uns que les autres : de vastes étendues herbeuses ou paissent boeufs et zébus, les îles du Salut, au large de Kourou, mais aussi des fleuves, notamment le Kourou et ses lodges paradisiaques, le Sinnamary, coupé dans sa course par l’immense retenue du barrage de Petit-Saut, des criques où en kayak vous parcourrez des kilomètres au fil de l’eau, seuls au monde, l’immense pripri de Yiyi, qui s’étend de Sinnamary à Iracoubo et bien-sûr la forêt dans toute sa splendeur et son immensité… On n’oublie jamais qu’ici, nous sommes en Amazonie, terre des Amérindiens, peuples premiers de Guyane.

Votre Odyssée commence ici et maintenant

play_circle_outline

Les récits de la mer

Et si l’histoire de la Savane de Guyane vue de la mer et des fleuves m’était contée

Terre de contraste

Parler de terre de contraste lorsqu’on évoque le passé du territoire n’est pas un vain mot. Ici, notamment à Kourou, se côtoient les technologies les plus pointues avec le Centre Spatial Guyanais et les vestiges d’un temps passé où les peuples autochtones vivaient en harmonie avec cette exubérante nature. Quelques traces perdurent, comme à Sinnamary, à la roche Milô où quelques polissoirs, à proximité d’une petite crique, marquent de leurs empreintes le long travail de façonnage des outils lithiques. A Kourou, le Centre d’archéologie amérindienne et la présentation des roches gravées de la Carapa permettent de découvrir la richesse de la Guyane en matière d’art rupestre.

On ne sait pas, de Christophe Colomb ou d’Amerigo Vespucci, lequel fut le premier Européen à croiser le regard d’un indien Kali’na. Le contact eut donc lieu entre 1498 et 1500 on ne sait pas exactement où. Peut-être sur la grande plage de Kourou, aujourd’hui de la Cocoteraie, ou au bord de l’un des nombreux cours d’eau. L’histoire ne le dit pas. Mais lorsque les premiers colons débarquèrent sur les côtes de Guyane et qu’il leur a fallu trouver un lieu d’implantation, c’est ici, entre Kourou et Sinnamary qu’ils choisirent de s’installer avant de choisir l’île de Cayenne.

Terre de convoitises

La Guyane, terre de convoitise pendant des siècles pour les Français, les Hollandais, les Anglais et les Portugais, a été une terre d’espoir pour des milliers de colons venus de l’Europe entière. Des toutes les expéditions menées l’une d’elle marquera à tout jamais les esprits. Des 12.000 hommes et femmes qui débarquèrent à Kourou, l’année 1763, seulement 3.000 survivront, trouvant refuge au bord du Sinnamary et sur les îles, au large, alors appelées du Diable. Elles deviendront très vite du Salut avant de redevenir, dans l’esprit des milliers de bagnards que Napoléon III décida d’expédier ici, un lieu d’expiation, proche de l’enfer. Aux îles, aujourd’hui, on vient en villégiature, le temps d’une journée ou d’un week-end, mais chaque pierre, chaque mur rappellent ce passé douloureux. Dépendant administrative de Cayenne, les îles sont accessibles à partir de Kourou.

On n’oublie pas non plus la ruée vers l’or qui fit les beaux jours de la Guyane, devenue le nouvel Eldorado. Lorsque Vitalo, prospecteur guyanais découvre un filon en 1873, sur les rivages du Sinnamary, la vie de la colonie va être considérablement chamboulée avec l’arrivée massives depuis les Antilles et l’Europe de milliers de chercheurs d’or. De nombreux placers sont créés et le village de Saint-Elie qui finira pas devenir une commune à part entière, accueille la Société des Gisements d’Or.

L’activité aurifère se poursuit toujours sur le territoire et de cette grande époque, il ne reste que quelques photos et cartes postales jaunies par le temps. La barge de la Courcibo, affluent du Sinnamary, n’existe plus, recouverte à tout jamais sous les eaux du barrages de Petit-Saut. Il n’en reste que le études que les archéologues ont mené lors des travaux de sauvetage menés avant la mise en eau du barrage. Gare Tigre et sa voie ferrée qui reliait Saint-Elie n’est plus qu’un point dans l’eau, juste une page d’histoire, que l’on se plaît à entendre et à raconter…

Où aller ?

Sélectionnez dans la liste ou naviguez sur la carte pour découvrir les destinations Savanes de Guyane
https://www.odyssea.eu/maps/map-markers.php?markerID=26221,26219,26218,26222&noBasket=yes&action=scrollToDataMarker

Kourou

Terre de contraste

Partout dans le monde, le nom de Kourou résonne comme terre de spatial. L’Europe de l’Espace a commencé ici, dans les années soixante, mais bien avant cela, bien avant l’arrivée, à travers mers et océans, des premiers colons en quête de renouveau, le territoire était occupé par d’importantes colonies amérindiennes. De cette période précolombienne, il nous reste les vestiges des roches gravées de la Carapa. Magnifiques témoignages de ces peuples autochtones. Kourou, c’est aussi l’histoire du bagne, en témoigne la tour Dreyfus, sur la plage des Roches. Et au loin, les îles, posées tels des joyaux sur l’horizon, semblent tourner le dos au continent et aux plages de Kourou d’où s’envolent les kitesurfeurs… Comme si elles regardaient au loin, vers la grande Caraïbe.

Iracoubo

Une chapelle sixtine unique et naïve

Posée au milieu des savanes, Iracoubo raconte l’histoire des peuples Arawak et Kali’na qui l’ont occupée à partir du Xe siècle. Il reste la trace des champs surélevés imaginés par eux pour leur culture, notamment de maïs. Iracoubo, c’est aussi l’histoire incroyable de sa petite église Saint-Joseph qui, sous les mains de Pierre Huguet s’est transformée en une petite chapelle Sixtine. Ce peintre en bâtiment, condamné au bagne pour diverses escroqueries, est devenu, à la demande du père Raffray, le Michel Ange de l’art naïf. Pas un centimètre carré de l’intérieur de l’église n’a été oublié. Ce petit joyau vaut à lui seul le détour. Iracoubo c’est aussi les villages Kali’nas de Bellevue, Organabo et Dégrad-Savane : poterie, vannerie, perles y sont travaillés selon des techniques ancestrales …

Sinnamary

Une histoire au fil de l’eau

Océan, fleuve, rivières, criques et marais… L’eau sous toutes ses formes raconte l’histoire de cette commune, lieu d’implantation des premiers colons en Guyane. Ville étape entre Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni, Sinnamary, avec la biodiversité exceptionnelle de ses différents biotopes et son histoire humaine riche faite de la rencontre d’hommes et de femmes venus des quatre coins du mondes saura vous séduire. Le long de son fleuve, au bord de l’immense retenue de Petit-Saut, les pieds dans l’eau douce des criques… Profitez de la douceur du bien vivre ici.

Saint-Elie

Terre aurifère d’Amazonie

L’histoire de Saint-Elie est intimement liée à l’histoire de l’or. La commune est née avec la première ruée vers l’or quand, en 1873, un certain Vitalo découvre sur la rive gauche du Sinnamary, un gisement aurifère. Comme une traînée de poudre la nouvelle franchit les frontières et ils seront des milliers à traverser les mers pour assouvir cette soif de richesse. De nombreux placers sortent de terre et la Société des gisements de Saint-Elie est créée pour extraire le minerais précieux de manière industrielle. Pour se rendre dans cette commune de l’intérieur, la voie des airs en hélicoptère reste la plus rapide. L’autre option combine la pirogue pour traverser le lac du barrage de Petit-Saut et le 4×4 ou le quad pour se rendre au bourg par les 26 km de piste. Aventure assurée !