Vivez l’Odyssée Bleue

Cayenne

Escale des Routes Bleues Mythiques de la Guyane-Amazonie

Cayenne

La ville capitale au bord de l’eau

Cernée de toute part par l’océan et les cours d’eau qui la bordent, Cayenne est comme posée sur la mer et si elle donne l’impression de lui tourner le dos, ce n’est qu’une illusion car c’est par la mer que la capitale de la Guyane s’est construite et des sommets des monts qui la dominent, elle se découvre et offre à la vue la structure au cordeau du centre ancien. Au sommet du fort Cépérou où tout commença, Cayenne se dévoile : son emblématique place des Palmistes, ses maisons créoles réhabilitées voilà quelques années, son marché aux mille saveurs et senteurs, sa longue digue du port où le soir se retrouvent les pêcheurs à la ligne, sa plage de Montabo et ses tortues marines, ses musées… Cayenne, connue du monde entier grâce au piment qui porte son nom, est relevée comme on aime, juste comme il faut. Des premiers habitants qui habitaient ici jusqu’aux populations cosmopolites qui la composent aujourd’hui, offrez-vous un voyage où se mêlent histoire, culture et patrimoine…

APPRÉCIER
Notre Histoire vue de la mer

DÉCOUVRIR
nos thématiques culturelles

VISITER
Nos Sites Incontournables
VIVRE
Nos Expériences

PARCOURIR
Nos Bonnes Adresses

Les récits de la mer

Et si l’histoire de Cayenne vue de la mer et des fleuves m’était contée

Dominant la ville du haut de ses quelque 360 ans, le fort Cépérou continue de porter un regard bienveillant sur Cayenne. Vestige du passé, l’ancienne redoute compte aujourd’hui encore quelques murs et un clocher restauré voilà quelques années. Point de départ de la construction de la ville, il raconte l’histoire de Cayenne. Tout près de lui, le phare rappelle la vocation maritime de la cité.

Une jolie légende raconte que Cépérou, roi des Kali’nas avait un fils dénommé Cayenne, dont le cœur battait pour la princesse Bélem. Le sorcier Montabo l’aida dans sa tâche de conquérir sa belle et, chevauchant un fleuve tumultueux qu’on devine être l’Amazone, il finit par la rejoindre afin de l’épouser. Cépérou, pour le féliciter, décida de nommer le village au pied de la montagne où il vivait, Cayenne.

Plus prosaïquement, le nom de Cayenne vient sans doute du vocabulaire de la marine à voile du XVIIe siècle. Une caïenne était d’abord un réchaud sur lequel on cuisinait. Lors des escales, ce réchaud était descendu à terre. Petit à petit, la caïenne devint synonyme de havre après les longues semaines de voyage à travers les mers. Par extension, une Cayenne est devenue un dépôt de vivres pour le ravitaillement des navires. Cayenne était donc aux yeux des navigateurs un lieu de repos bien mérité, l’escale tant attendue.

Si la Guyane a été découverte entre 1498 et 1500, ce n’est qu’aux alentours de 1630 que les premiers colons débarquent, vraisemblablement, dans l’anse d’Armire (aujourd’hui Rémire). Ils parviennent à s’installer sur un promontoire où vit une tribu d’indiens Kali’nas conduite par leur chef Cépérou. Ce promontoire devient le mont Cépérou et les colons y contruisent un premier fort. Décimés par la famine ou les maladies, et soumis aux attaques incessantes des Kali’nas, les Français abandonnent le site et le fort est détruit. En 1643,  la Compagnie de Rouen, menée par Charles Poncet de Brétigny revient avec la ferme intention de s’installer durablement en Guyane. Accompagné de 1 200 hommes, il reprend le mont Cépérou, reconstruit le fort et quelques bastions. Tout autour des petites cases sont bâties donnant à Cayenne son premier visage.

Si le lieu a plu au Sieur de Brétigny, c’est sans doute grâce à sa position stratégique. En effet, la vue s’étendait jusqu’au nord et à l’est sur la mer et, au sud-est, sur la rivière de Cayenne. De plus, il présentait un avantage non négligeable : par sémaphore, il était possible de communiquer avec l’îlet le Père et d’être ainsi prévenu de l’arrivée de bateaux. La cruauté de Poncet attise la colère des Amérindiens qui se soulèvent. Au cours de cette guerre civile, Poncet de Brétigny perd la vie.

Le fort sera de nouveau détruit en 1652 et de nouveau reconstruit. Le 29 septembre de cette année, les seigneurs associés à la Compagnie de la France Équinoxiale, arrivent à Cayenne avec environ huit cents hommes. Le drapeau français, hissé par les survivants, flotte toujours sur la colline de Cépérou. Le fort change alors de nom et devient Fort Saint-Michel.

La nouvelle compagnie plante une croix au sommet de la colline, dresse quelques fortifications, les palissades en bois étant remplacées par des fortifications en pierres, et trace quelques rues. Pendant les vingt années qui suivent l’implantation de cette compagnie, Hollandais, Anglais et bien sûr Français se battent pour conquérir ou conserver ce point stratégique.

En 1676, les Hollandais sont maîtres de la place. Le vice-amiral d’Estrées, soutenu par Colbert, reconquiert le site lors d’une bataille restée célèbre, le 21 décembre 1676. Cayenne redevient française et le restera.

Au cours des décennies suivantes La ville s’étend et se peuple. En 1689, des fortifications, dessinées par l’ingénieur militaire Vauban, sont construites et enserrent la colline Cépérou. Au milieu du XVIIIe siècle, Cayenne compte environ mille deux cents colons blancs, cinq mille esclaves noirs et deux mille mulâtres. La ville coloniale a pris forme au-delà des fortifications grâce à l’assèchement des marécages au sud de la ville. Les murailles, lors de l’occupation portugaise entre 1809 et 1817 sont abattues ; le plan d’urbanisation mené par le Gouverneur Laussat prend forme selon un tracé octogonale, des canaux sont creusés favorisant l’assèchement des terres humides ; au cours du XIXe siècle des nouveaux édifices sortent de terre : la cathédrale Saint-Sauveur, le palais de Justice, un jardin botanique, la place de l’Esplanade devient place des Palmistes… La ville se modernise avec l’éclairage public et l’arrivée de l’eau courante grâce à deux fontaines publiques inaugurées en avril 1867 par le contre-amiral Tardy de Montravel, eau qui circule au départ du lac du Rorota sur la commune de Rémire-Montjoly, à travers de longues canalisations.

En 1888 un incendie dramatique détruisit une grande partie de la ville et pendant les huit jours que dura cette catastrophe, la cloche du Cépérou sonna le tocsin jusqu’à se fendre. La ville est reconstruite et l’expansion de la cité se poursuit dès le début du XXe siècle du fait d’une immigration massive, d’un exode rural et de l’amélioration de la vie quotidienne en ville. Les secteurs de la Madeleine, Baduel, Montabo et jusqu’à Bourda, jusque là isolé du centre ville, se développent. La pression démographique aura pour conséquence l’expansion des communes voisines, Rémire-Montjoly et Matoury et depuis la fin des années 2000, celle de Tonate-Macouria et Roura.

Une visite au musée Franconie, belle bâtisse d’architecture créole qui héberge également la bibliothèque Franconie est une étape incontournable pour découvrir quelques secrets de Cayenne. Détour obligatoire pour les touristes et passage incontournable des élèves de Guyane, le Musée est tout à la fois un livre d’histoire et de sciences que l’on peut feuilleter sans modération. Désuet et charmant, il offre aux visiteurs un voyage dans le temps, à travers la Guyane, son histoire, sa faune, sa flore.

Cayenne
Escale des Routes Bleues Mythiques

Canne à sucre au rhum patrimoine – saveurs & parfums – biodiversité

Quelques îlots préservés

La ville de Cayenne rassemble la plus forte concentration de population de la Guyane, mais elle a su préserver quelques sites, notamment les deux collines, Montabo et Bourda, qui délimitent la grande plage de Montabo.

Sur ces deux reliefs, propriétés du Conservatoire du Littoral, des sentiers ont été aménagés. Ils permettent de découvrir une flore, une faune et une avifaune typiques du littoral. Prisé des promeneurs ou des joggeurs, le sentier de Montabo offre à certains endroits, des points de vue sur les îlets Dupont, et les grandes roches plates qui marquent le littoral, sont des sites de prédilection pour observer les oiseaux limicoles. Sur la colline de Bourda, relief qui marque la limite avec la commune de Rémire-Montjoly, la balade permet de découvrir une forêt primaire préservée avec quelques spécimens de très grands arbres. Le sentier est jalonné de panneaux qui indiquent les espèces à ne pas manquer.

Autre lieu préservé, le Jardin Botanique de Cayenne a, quant à lui, été créé en 1879 par le Conseil général pour remplacer, à une plus petite échelle, le Jardin Royal des Plantes. Ce dernier avait été créé en 1820 par l’administration coloniale et a été transformé en pépinière de Baduel en 1840. Ce projet qui visait à produire des espèces en quantité sera abandonné du fait des rendements insuffisants. L’exploitation initiale s’étendait sur 11 hectares. Elle a été considérablement réduite et l’actuel jardin botanique de Cayenne s’étend aujourd’hui sur 3 hectares. A deux pas du centre ville, cette aire de détente accueille plusieurs événements officiels ou exceptionnels. Il s’agit du plus grand espace vert aménagé de la ville. De nombreuses essences locales, environ une centaine, sont recensées sur le site.

Enfin, impossible de parler de biodiversité sur la commune de Cayenne sans évoquer le spectacle exceptionnel de la ponte des tortues marines. Parmi elles, la plus grande du monde, la tortue luth qui vient, à partir du mois d’avril et jusqu’au mois d’août, déposer sa précieuse cargaison d’œufs. Des œufs qui, quelques semaines plus tard, vont éclore, rejoindre le rivage, pour les petites tortues les plus chanceuses, et partir à la découverte du grand espace océanique. Les deux rendez-vous offrent un spectacle de toute beauté et le patient travail de ce mastodonte des mers, qui creuse son nid avec obstination, reste à jamais gravé dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance de l’observer.

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&townID=6196&hideCatID=5000,5001,5002,220,222&themeRB=5&row=4&show_labels=off&presentation_type=markers_slide&actioniPlus=&description=no&contact=no&show_experiences_number=yes&show_categorie_name=on&viewType=

Une explosion de couleurs et de goûts

Au carrefour de toutes les cultures, Cayenne s’est enrichie au fil des siècles de l’apport de tous ceux qui ont choisi de gré et certains de force, de vivre ici. Depuis le manioc et ses multiples variantes offerts par les Amérindiens jusqu’aux nombreux fruits et légumes venus d‘Asie proposés sur les étals des nombreux marchés de la ville, grâce aux agriculteurs Hmongs, la cuisine d’ici est multiple et variée, enrichie par une profusion d’épices qui lui donne toute son originalité..

L’Amazonie, bien sûr, riche de ses fruits que les populations se sont appropriées. On parle des bogues de cacao, des graines de parépous et d’awara… On parle aussi de l’agriculture ancestrale des Amérindiens, sur buttes ou sur brûlis, qui nous a transmis les racines comestibles que sont les dachines, les patates, les ignames, les fruits comme l’ananas, le cupuaçu, l’açaï et bien sûr les piments, le condiment incontournable de toutes les tables de Guyane.

Tous ces ingrédients sont accommodés avec du gibier local, autorisé à la chasse, ou des animaux issus de l’élevage, ou des poissons et crevettes que cette mer offre avec générosité. Ici, le poisson fait partie intégrante de la cuisine locale.

La halle de pêche, au Vieux Port de Cayenne, et ses nombreux étals offrent un aperçu de ce que l’on pêche ici. Le poisson n’est pas cher en Guyane et entre dans quelques spécialités incontournables : le blaff, léger court bouillon dans lequel cuit le poisson agrémenté d’épices, d’oignons et autres herbes, la pimentade où le poisson se marie avec bonheur aux tomates et aux piments…

Les nombreuses recettes de viandes se retrouvent aussi sur toutes les bonnes tables de Cayenne. Le bouillon d’awara, bien sûr, à la période Pâques, mais aussi les fricassés, ragoûts que l’on accompagne de riz, de couac et d’haricots rouges, les colombos, parfumés de mille épices… On n’oublie pas non plus le poulet boucané accompagné de sa sauce chien, incontournable accompagnement de la cuisine guyanaise.

Quant aux douceurs, elles sont nombreuses : des fruits à profusion qui donnent de délicieuses glaces et des sorbets rafraîchissants, des jus vitaminés, des punchs et autres rhums arrangés… Des pâtisseries que l’on déguste tout au long de l’année, comtesses, chaussons à la crème… De quoi réjouir les papilles des plus gourmands.

Aux côtés de ces plats typiquement créoles, on retrouve aussi de nombreuses spécialités venues du Brésil voisin, de l’Asie lointaine et de l’Europe. Le tout donne une cuisine colorée et unique que les nombreux restaurants de la place proposent.

C’est sur les marchés, notamment au marché central de Cayenne, que l’on trouvera tous les ingrédients pour réussir ces nombreux plats. Sous la grande halle, on fera le plein d’épices, de viandes, de rhums réinventés. On boira un jus frais, on dégustera une bonne soupe asiatique à moins que l’on ne préfère une spécialité brésilienne. Dehors, les nombreux stands regorgent de fruits et de légumes de saison. Dès 6 heures du matin et jusqu’à 13 heures, les Cayennais viennent faire le plein et les touristes, quant à eux, se réjouissent de cet étalage de couleurs, de senteurs et de saveurs. 

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&townID=6196&hideCatID=5000,5001,5002,220,222&themeRB=9&row=4&show_labels=off&presentation_type=markers_slide&actioniPlus=&description=no&contact=no&show_experiences_number=yes&show_categorie_name=on&viewType=

Les Incontournables de Cayenne

Partez à la découverte des sites incontournables de Cayenne

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&markerID=24840&row=4&show_labels=off&presentation_type=markers_slide&actioniPlus=&description=no&contact=no&show_experiences_number=yes&showMap=off&show_town_name=off&show_categorie_name=on&viewType=planCaraibeGuyane&orderByMarkersList=yes&get_incontournables=Notre+s%C3%A9lection+d%27incontournables

Les Expériences de Cayenne

Vivez les expériences de Cayenne

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&townID=6196&catID=220,222&row=4&show_labels=off&presentation_type=markers_slide&actioniPlus=&description=no&contact=no&show_experiences_number=yes&showMap=off&show_town_name=off&show_categorie_name=on&viewType=planCaraibeGuyane

Nos bonnes adresses

Toutes les Bonnes Adresses & Adresses Recommandées de Cayenne

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&townID=6196&catID=410,420,430,440,450,460,470,480,485,490,930,340,350&themeRB=3&subThemeRB=43&row=4&show_labels=off&presentation_type=markers_slide&actioniPlus=&description=no&contact=no&showMap=off&show_town_name=on&show_categorie_name=on&viewType=planCaraibeGuyane

Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe destination Guyane-Amazonie

LES PARCOURS DE ROUTES BLEUES VUES DE LA MER ET DU FLEUVE

Vous avez envie d’en savoir plus ? D’autres témoignages presque invisibles vous invitent à la découverte. En vous baladant sur les sentiers, au fil de l’eau, au cœur de sublimes paysages, au détour des chemins, nous vous révélons quelques traces de ce passé souvent enfoui et nous vous invitons à une découverte de cette biodiversité exceptionnelle, de ces écosystèmes uniques. C’est parfois la petite histoire dans la grande et surtout une très belle immersion en Amazonie et une porte ouverte vers la Caraïbe.  Alors, laissez aller votre imagination, partez à l’aventure. On vous emmène en voyage sur quatre parcours des Routes Bleues d’Odyssea…

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&townID=6196&catID=105&row=4&show_labels=off&presentation_type=markers_slide&actioniPlus=&description=no&contact=no&showMap=off&viewType=