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Destination guyane-amazonie

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DESTINATION GUYANE-Amazonie

Une infinie richesse

Terre française d’Amazonie la Guyane est multiple : authentiquement multifacette, elle offre des voyages entre biodiversité exceptionnelle, rencontres multiculturelles et découvertes culinaires aux saveurs du monde entier. Chaque étape, chaque escale sont autant de manières de partir à la rencontre des peuples de Guyane. Tous les continents se retrouvent ici et forment un mélange unique. La Guyane, c’est un continent réuni sur un territoire grand comme le Portugal. A découvrir au fil de l’eau, de son océan, de ses fleuves et petites criques, de ses plages, de ses îles…

Quelques aspects vite dévoilés de cet immense département ne peuvent suffire à décrire de manière exhaustive toutes les facettes de la Guyane. Méconnue, elle recèle en son sein bien d’autres trésors que le visiteur avisé ne manquera pas de découvrir, s’il le fait avec amour et respect. Tout simplement !

Votre Odyssée commence ici et maintenant

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Les récits de la mer

Et si l’histoire de la Guyane-Amazonie vue de la mer et des fleuves m’était contée

Peuples premiers, peuples autochtones

L’arrivée des premiers hommes sur le plateau des Guyanes daterait de 10.000 ans avant J.-C. Les traces de présences précolombiennes en Guyane sont visibles sur plusieurs sites. Certains ont été mis au jour, comme par exemple quelques roches gravées et les plages du littoral portent de nombreuses traces de polissoirs. Polissoirs également présents à l’intérieur de la Guyane au bord des nombreux cours d’eau.  De cette eau, omniprésente, les indiens Arawaks ont tiré son nom : Guiana qui signifie « terre d’eaux abondantes« .

Les recherches semblent indiquer qu’au cours des deux derniers millénaires, la Guyane aurait été un point de convergence entre peuples amérindiens venus de la Caraïbe, peuples du plateau des Guyanes et peuples venus du bas Amazone. Entre le XVe et le XVIe siècle, ils ont été rejoints par les Tupi-Guarani.

L’arrivée des Européens, entre la fin du XVe et le milieu du XVIe siècle a eu un impact dévastateur sur ces populations. A l’époque, on estime en effet la population amérindienne à environ 30.000 personnes. Les maladies du nouveau monde, les guerres de territoires ont durement touché ces peuples comme ce fut le cas dans tout le continent américain et l’arc Caraïbe.

Il ressort des études qu’au XVIIIe siècle, la Guyane, qui était à l’époque augmentée de l’Amapa (au Brésil aujourd’hui), comptait trente-deux ethnies. Beaucoup ont disparu ou ont été intégrées à d’autres groupes. Il n’en reste aujourd’hui que six : les Palikurs, les Kali’nas (ou Galibis), les Emerillons (ou Teko), les Wayanas, Lokono (ou Arawak) et les Wayãpi (ou Wayampi).

Le temps des habitations

Le milieu du XVIe marque véritablement l’implantation des colons. Avant cela, on estime que le premier contact a pu avoir lieu entre 1498, date du troisième voyage de Christophe Colomb et 1500, année des expéditions de Vicente Pinzón et d’Amerigo Vespucci. Quelques décennies plus tard, Anglais, Français et Hollandais se disputeront le territoire jusqu’à la fin du XVIIe, période à laquelle la France s’implante définitivement en Guyane, notamment sur l’île de Cayenne.

Dès les débuts de la colonisation dans les îles de la Caraïbe et sur le continent Sud Américain, la canne à sucre est devenue un enjeu économique majeur pour  toutes les puissances européennes. Il s’agissait pour elles de maintenir une suprématie territoriale pour mener à bien une activité économique des plus rentables. De là à mettre en place un système esclavagiste, il n’y avait qu’un pas qui fut rapidement franchi avec la déportation de millions d’Africains, la mise en  place du commerce triangulaire et du système colonial.

En Guyane et du fait d’un environnement amazonien particulier, les colons ont tenté, avec plus ou moins de réussite, la mise en valeur sur le modèle des plantations. Des habitations ont été bâties sur le territoire littoral ; il en reste quelques vestiges qui témoignent d’une activité économique plus ou moins intense. La colonie, grâce à sa main d’œuvre servile,  répond à la demande française : la canne pour la fabrication du sucre et plus tard du rhum, le cacao, les épices, le café et le coton remplissent les navires qui quittent le port de Cayenne pour rejoindre la métropole. Mais, au cours de cette période qui durera jusqu’à l’abolition définitive de l’esclavage en 1848, la colonie reste relativement pauvre par rapport à ses voisins immédiats, Surinam, Brésil, Guyane anglaise et Antilles.

Au moment de l’abolition de l’esclavage, la Guyane recensait  environ 15 000 esclaves pour  8 000 colons et hommes libres. L’abolition allait, en toute logique, profondément modifier le modèle économique jusque-là mené en Guyane. La Seconde République décidera la francisation des masses serviles libérées en leur concédant la nationalité française. Une décision dont seront exclus les Amérindiens et les Noirs marrons. Ce n’est qu’en 1969 que ces communautés deviendront françaises.

Trois ans après l’abolition, l’idée de développer la colonie n’ayant jamais été abandonnée, Napoléon III décide d’en faire une terre de déportation. Les centaines de bagnards qui ont traversé l’Atlantique devaient trouver ici, si ce n’est la rédemption, tout au moins un moyen de se racheter en participant au développement de la colonie, par la construction de routes et la valorisation des installations de la colonie. Ce fut un échec cuisant : les conditions de détention extrêmement difficiles ont sonné le glas d’un système répressif souvent perçu comme inhumain. Les rues de Saint-Laurent-du-Maroni, siège de l’administration pénitentiaire, résonne encore, par son architecture, de cette époque. A Kourou, la tour Dreyfus, sémaphore qui permettait de communiquer avec les îles rappelle aussi aussi la déportation de celui dont l’affaire allait déchirer la France à la fin du XIXe siècle. Les îles du Salut, également et en particulier Saint-Joseph où la végétation envahissante ne parvient pas à masquer les traces du passé. 

L’histoire de la Guyane est aussi marquée par une ruée vers l’or qui va -et continue de- marquer les esprits. L’Eldorado tant recherché des premiers conquistadors, n’est-il pas ici enfoui dans la profondeur inextricable de la jungle amazonienne ? Les premières découvertes sont le fait d’un Amérindien du nom de Paoline et Félix Coüy, propriétaire d’une habitation dans le bassin de l’Approuague, sur la crique Arataye. Nous sommes en 1855 et la découverte de l’or devient officielle. A partir de cette date la prospection reste relativement confidentielle. Jusqu’en 1873, une date qui va marquer la première ruée vers l’or. 

En effet, un créole du nom de Vitalo va à jamais changer l’histoire de la Guyane. Sa découverte d’un gisement sur les berges du Sinnamary va voir affluer les milliers de personnes qui traverseront les océans et les mers pour venir creuser la terre et filtrer l’eau des fleuves, rivières et criques à la recherche du précieux minerai. Le Haut-Sinnamary devient une nouvelle terre d’espoir. D’autres filons sont trouvés en d’autres lieux de Guyane suscitant toujours plus de convoitise. 

Longtemps revendiquée par des hommes politiques comme Monnerville pour ne citer que lui, l’intégration pleine et entière de la Guyane à la nation française sera actée en 1946. La Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion deviennent Départements Français d’Outre-mer. A cette date, on recensait 28 506 habitants en Guyane. Un grand territoire très peu peuplé mais qui a toujours suscité des espoirs les plus fous. 

Terre de spatial, terre d’avenir

Un des plus grands, justement, viendra de la France et plus largement de l’Europe qui y fonderont des grands projets : faire de la Guyane le port spatial de l’Europe. De tous les sites repérés à travers le monde, la Guyane offrait les caractéristiques idéales pour l’implantation d’une base spatiale et Kourou a été choisie pour accueillir les futures installations et la première fusée, Véronique. C’est une zone de 950 km² (50 km de façade maritime sur 18 km de profondeur) qui sera réservée, une surface ramenée à 750 km² en 1999, et qui intéresse trois communes : Kourou Sinnamary et Macouria. Le premier satellite sera lancé en 1970, propulsé par la fusée Diamant et depuis cette date des campagnes de lancement sont régulièrement menées.

Aujourd’hui la population de Guyane a atteint 230 000 habitants, le lanceur s’appelle Ariane 5, les lanceurs italien Vega et russe Soyouz décollent d’ici et la Guyane continue depuis des décennies d’attirer des populations venues d’ailleurs. Multiculturelle, multiethnique, multilingue. La Guyane est cela, tout à la fois. De cet immense brassage qui dure depuis des siècles a émergé une population qui partage cette terre d’accueil. De son insularité continentale qui la différencie des autres Départements d’Outre-mer elle tire sa fierté. Terre française d’Amazonie bordée par un océan et parcourue par ses kilomètres de cours d’eau, la Guyane est multiple et unique tout à la fois..

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Destination Centre Littoral

Un cocktail savoureux d’Amazonie et de Caraïbe

Depuis l’embouchure de l’Amazone et jusqu’à l’Orénoque la côte se déroule tel une vaste cordon sableux envahi par la mangrove. Les seuls reliefs sont en Guyane, notamment autour Cayenne. Cette particularité géologique unique a fait du site de l’île de Cayenne et de ses environs un lieu particulièrement convoité par les colons européens. Entre les longues plages de Montjoly et ses tortues marines, les collines boisées à la si riche biodiversité, les vestiges précolombiens et de l’époque coloniale, les belles maisons créoles de Cayenne, l’offre écotouristique proposée par Roura, la quiétude de Montsinéry et de Tonnegrande… Le voyage entre hier et aujourd’hui se fait sur l’eau, tout autour de l’île de Cayenne, le long du rivage océanique jusqu’aux Îles du Salut, sur les fleuves majestueux du territoire.

Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, Roura, Montsinéry-Tonnegrande, Macouria

Destination Savanes de Guyane

Une nature généreuse et multiple

Sur le territoire des Savanes, vous découvrirez de nombreux biotopes aussi variés les uns que les autres : de vastes étendues herbeuses ou paissent boeufs et zébus, les îles du Salut, au large de Kourou, mais aussi des fleuves, notamment le Kourou et ses lodges paradisiaques, le Sinnamary, coupé dans sa course par l’immense retenue du barrage de Petit-Saut, des criques où en kayak vous parcourrez des kilomètres au fil de l’eau, seuls au monde, l’immense pripri de Yiyi, qui s’étend de Sinnamary à Iracoubo et bien-sûr la forêt dans toute sa splendeur et son immensité… On n’oublie jamais qu’ici, nous sommes en Amazonie, terre des Amérindiens, peuples premiers de Guyane.

Sinnamary, kourou, Iracoubo, Saint-Elie