Guadeloupe

L’Odyssée de la Canne à Sucre au
Rhum Patrimoine

Grand Sud Caraïbe, Terre de Rhum !

Laissez-vous aller à toutes vos envies et profiter de toutes les richesses culturelles et gastronomiques que vous proposent la Guadeloupe.

DESTINATION GRAND SUD CARAÏBE

Saveurs sucrées de Guadeloupe

Face à la mer des Caraïbes à l’est et l’océan Atlantique à l’ouest, le sud de Basse-Terre profite avec bonheur de la richesse des terres fertiles de la Soufrière, point culminant des Petites Antilles. Ici, la canne pousse depuis le XVIIe siècle. Cet or blanc a traversé les mers pour nourrir les tables des métropoles européennes avides de sucre et donne aujourd’hui un rhum agricole mondialement reconnu pour ses qualités uniques. A déguster avec modération et curiosité !

Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe by Odyssea

ET SI L’HISTOIRE DE LA CANNE, DU SUCRE ET DU RHUM PATRIMOINE EN GRAND SUD CARAÏBE

VUE DE LA MER M’ÉTAIT CONTÉE

Indissociable de la Guadeloupe, la canne à sucre a véritablement et durablement façonné les paysages de l’archipel. En supplantant toutes les autres cultures, café, tabac, coton, cacao, elle est devenue la ressource principale des îles et source de revenus conséquents pour les premiers colons. Arrivée par l’océan Atlantique, à bord des caravelles de Christophe Colomb lors de son deuxième voyage, elle est dans un premier temps plantée sur l’île d’Hispaniola, aujourd’hui Haïti et Saint-Domingue. De là, elle va conquérir de vastes territoires d’Amérique du Sud et de nombreuses îles antillaises, dont la Guadeloupe et fera naître le commerce triangulaire entre Europe, Afrique et Amérique.

Après l’arrivée des colons en juin 1635 dans le sud de Basse-Terre, les premières exploitations agricoles sortent de terre. Le sucre devient un enjeu économique mondial par les richesses qu’il génère et très vite la canne supplante toutes les autres cultures. Au cours du XVIIe siècle, les petites exploitations agricoles prennent un élan considérable pour devenir de grandes plantations, les habitations, comme on les nomme. Si Grande-Terre, favorisé par son relief, a vu la multiplication des champs de canne à sucre, Basse-Terre avait l’avantage d’une pluviométrie plus importante et surtout d’une ressource quasi-illimité en eau douce. Les nombreux cours d’eau du territoire permettent aussi le fonctionnement des moulins utilisés pour broyer la canne alors que Grande-Terre a dû ériger des moulins à vent pour traiter la canne.

L’essor prometteur est apporté dans la culture de la canne à sucre par les Juifs ou les protestants Hollandais fuyant le Brésil d’où ils ont été chassés. Leurs compétences, leur savoir-faire en matière d’exploitation de la canne en feront des précurseurs en Guadeloupe comme partout ailleurs. C’est d’ailleurs l’un de ses exilés qui fondera la plus anciennes exploitations de l’archipel. En effet, les de Bologne, famille protestante originaire de France ayant fui les guerres de religions pour s’installer au Pays-Bas, arrivent en Guadeloupe en 1654 et s’installent sur la côte ouest de Basse-Terre, au bord de la mer des Caraïbes. Ils y implantent une activité sucrière et profitent de la fertilité des pentes du volcan la Soufrière.

Très vite, les intérêts économiques primant et les besoins en main d’œuvre étant de plus en plus importants, aux côtés des engagés volontaires arrivent les premiers esclaves d’Afrique. Jusqu’en 1848, date de l’abolition définitive, ils seront des milliers à être déracinés pour travailler dans les champs de canne des riches propriétaires. Au moment de la Révolution Française, on recensait près de 90.000 esclaves noirs pour 13.700 blancs.

Naissance du rhum

Exploitée depuis l’Antiquité, la canne devient une nouvelle source de revenu avec la fabrication de rhum à la fin du XVIIe siècle.  Ce nouvel élan est apporté par le père Labat religieux arrivé aux Antilles en 1693.

Alors que le premier alcool issu de la canne proviendrait de la Barbade, il a l’idée d’améliorer les processus de fabrication avec notamment des alambics dotés de colonnes à plateaux. De la canne broyée, le moine dominicain met en œuvre sa technique de distillation du jus obtenu, le vésou, après broyage de la canne. Cette nouvelle eau de vie, utilisée en premier lieu dans un but thérapeutique, prendra le nom de rhum ou guildive. Les colonies françaises s’emparent alors de sa technique. La technique du père Labat va encourager les propriétaires à construire aux côtés de leur sucrerie, des distilleries?

On dit que cette appellation “rhum” proviendrait de l’anglais, on dit aussi qu’il vient tout simplement de l’abréviation du nom latin de la canne, Saccarum officinarum. Cet alcool a longtemps eu la réputation de rendre fou. Il est aujourd’hui l’un des alcools le plus consommé au monde. 

Dès le XVIIIe siècle les colonies françaises exportent une très petite part de leur production de rhum vers la métropole et la majorité de la production est consommée sur place. En France, les fabriquants de Cognac et d’Armagnac voient d’un mauvais œil l’arrivée sur le marché de cette eau de vie exotique. Dans les colonies, certains propriétaires interdisent le rhum aux aux esclaves, d’autres leur en octroient à titre de récompense ou d’exutoire. Il devient la boisson qu’on embarque à bord des navires qui écument en mer des Caraïbes ou qui traversent l’Atlantique. Pirates et corsaires sont indissociablement liés à cette boisson aux saveurs tropicales et le rhum arrive jusqu’aux rivages européens en contrebande tout au long du XVIIIe siècle.

 A l’époque l’île compte 300 moulins et la Guadeloupe s’est transformée en un vaste champ de canne à sucre, Grande-Terre et Marie-Galante en tête.

Le véritable essor de l’industrie sucrière de Guadeloupe date du début XIXe siècle. En 1830, on compte 620 habitations sucrières en Guadeloupe, produisant 42.000 tonnes. L’abolition définitive de l’esclavage en 1848 va mettre à coup d’arrêt à ce développement. Il s’agit pour les propriétaires de trouver une main d’œuvre bon marché pour assurer leurs revenus. Ils se tournent alors vers l’Inde, l’Indochine, la Chine le Japon et même l’Afrique où ils proposent des contrats de travail de cinq ans. Une grande majorité de ces travailleurs expatriés choisiront de rester vivre en Guadeloupe, favorisant un métissage qui fait la richesse culturelle de ces îles. Le Temple Hindou de Changy à Capesterre, construit en 1974, témoigne par exemple de la présence de la communauté indienne sur l’île.

En 1860, la Guadeloupe compte onze usines principales et plus de quatre-cents sucreries. Le secteur s’est considérablement modernisé avec la construction d’usines. Les machines plus modernes, dont la machine à vapeur, permettent d’augmenter la productivité. Des infrastructures sont construites, routes, ponts et aqueducs, canaux… Le sucre et la Guadeloupe ne font qu’un. Tout tourne autour de cette activité. Dans les laboratoires dédiés, on travaille à une meilleure sélection des plants qui donneront un meilleur rhum. La Guadeloupe tente d’atteindre les niveaux de production de sa voisine, la Martinique qui domine le marché. L’éruption de la montagne Pelée en 1902 permettra aux habitations guadeloupéennes d’accroître leurs exportations pendant quelques années, le temps pour la Martinique de reprendre sa place de leader. Le premier conflit mondial et les besoins en alcool pour faire oublier aux poilus l’horreur des tranchées aura pour conséquence un accroissement des quotas de productions de cette eau-de-vie salvatrice. Car la métropole, pour préserver les viticulteurs et producteurs d’eau de vie de l’hexagone, réglementent les taux d’exportation du rhum en provenance des colonies d’Amérique.

La canne à sucre, culture mondiale majeure au XVIIe siècle, représente aujourd’hui encore 25% de l’agriculture mondiale. Elle est utilisée pour le sucre, le rhum et également les biocarburants. En Guadeloupe, elle reste la principale culture avec 3.800 planteurs et une production de 496.000 tonnes en 2019 contre 1,8 millions de tonnes de cannes au milieu des années soixante.

Le rhum depuis sa création a toujours été intimement lié aux Antilles. A tel point qu’une grande course transatlantique en solitaire porte son nom. La Route du Rhum ! Tous les quatre ans, les plus grands voiliers du monde quittent le port de Saint-Malo pour rallier Pointe-À-Pître. Le record de la traversée a été atteint en 2018 par Francis Joyon qui a mis exactement 7 jours, 14 heures 21 minutes et 47 secondes. À titre de comparaison, Christophe Colomb, lors de son deuxième voyage en 1493, avait mis 42 jours pour atteindre la Guadeloupe au départ de Cadix en Espagne.

Des neuf distilleries de Guadeloupe encore en activité, deux sont implantées sur le territoire de Grand Sud Caraïbe. La plus ancienne de toutes, Bologne, sur la commune de Basse-Terre et Longueteau, fondée en 1895, sur le territoire de Capesterre-Belle-Eau. En terre et mer les deux sites se visitent. La première offre un paysage marin ouvert sur la mer des Caraïbes, le deuxième profite des Alizés apportés par l’océan Atlantique. Les deux bénéficient d’un panorama magnifique sur le plus haut sommet de l’île, la Soufrière.

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NOTRE PARCOURS

Laissez-vous guider

Découvrez notre Parcours de la Route Bleue « Canne, Sucre et Rhum Patrimoine »
spécialement conçu pour vous

Laissez-vous guider le long de cette route. Contemplez les vestiges sucriers ou les lieux de mémoire, visitez les sites de production et profitez, tout au long de votre périple des sublimes paysages de cette montagne qui glisse dans les eaux turquoises de la Caraïbe ou celles plus mouvementées de l’Atlantique.

Entre chacune des étapes de cette Route Bleue, les magnifiques plages qui jalonnent le parcours vous attendent pour une pause farniente. A l’heure du déjeuner, les produits locaux du terroir et de la mer sublimeront votre repas et pour poursuivre cette découverte des saveurs de Guadeloupe, n’oubliez pas une petite halte dans les marchés locaux, à la maison du cacao et celle du café.

Vivez l’Odyssée du sucre jusqu’à la fabrication du rhum

Depuis le Diamant, perle des caraïbes, nous vous proposons un road trip unique vue sur mer, des Trois îlets à Sainte Anne, au plus près de plages de rêve, sur les traces des premiers Habitants du Sud.

Point de départ : Bouillante
8 communes traversées
En solo / en couple / entre amis / en famille

Le départ se fait au nord du territoire de Grand Sud Caraïbe. Vous longerez la mer au plus près et découvrirez les lieux de productions, les sites de mémoires, les vestiges d’anciennes habitations…

Les Sites de visites

L’histoire des hommes qui ont bravé tempêtes et océans, pour sublimer la canne à sucre et le rhum en produit d’excellence est unique. Osez pousser les portes des lieux qu’ils ont façonnés au fil du temps. Rencontrez ces passionnés qui vous font découvrir leurs outils de production, des savoir-faire ancestraux et des métiers authentiques. Ils ont donné plus de diversité, de beauté et d’ennoblissement à ce divin breuvage. Laissez-vous emporter dans un univers qui aiguise tous vos sens et vous comprendrez que le rhum, c’est notre culture.

Sucreries

Rhumeries / Distilleries

Habitations / Plantations

Moulins

Musées et Centres d'interprétation

Sites de visite

Les Points d’intérêt

Si vous avez aimé notre histoire, vous avez plongé dans l’univers fantastique de la canne à sucre et du rhum. Vous avez envie d’en savoir plus ? D’autres témoignages presque invisibles vous invitent à la découverte. En vous baladant sur les sentiers, au fil de l’eau, au cœur de sublimes paysages, au détour des chemins, nous vous révélons quelques traces de ce passé souvent enfoui. C’est parfois la petite histoire dans la grande. Alors, laissez aller votre imagination, on vous emmène en voyage sur les traces perdues du rhum patrimoine.

Débarcardères, Ports de commerce

Routes maritimes & Cabotages

Patrimoine et Monuments

Points de vues & Paysages racontés

Ruines et Lieux de fouilles

Histoires et Récits

Les Expériences

Vous connaissez maintenant tout de la canne à sucre et du rhum, leur histoire mouvementée, le lien indéfectible qui les unit à la mer des Antilles, berceau de leur origine.  Savez-vous cependant qu’il existe mille façons originales, insolites,  inattendues… de partager cet univers ?  En bateau le long des côtes de la mer des Caraïbes ou du littoral atlantique, en plongée, à pied, en compagnie d’experts… Vivez des expériences extraordinaires pour changer votre regard sur la culture rhumière. Sensation et émotion garanties !

Parcours de Routes Bleues

Évènements

Produits Touristiques

Balades et Randos

Les Bonnes adresses

Il n’y a pas de découverte sans moments de détente. C’est pourquoi nous avons sélectionné pour vous de petites étapes pour des pauses gourmandes ou bien être, des rencontres avec des producteurs et de petits artisans qui travaillent la matière locale avec des savoir-faire rares, des hébergements incroyables vue sur mer, des restaurants les pieds dans l’eau où il fait bon goûter aux produits Peyi , siroter un cocktail à l’heure où le soleil se couche sur la mer des Caraïbes. La carte postale est magique. A vous d’y écrire votre récit de voyage.

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