Sur la Route Bleue Mythique de la Grande Caraïbe By Odyssea

NAVIGATEURS & EXPLORATEURS :
Christophe Colomb

LE PREMIER

Il a marqué l’histoire et a ouvert les routes maritimes aux grands voyageurs et explorateurs. Christophe Colomb, jusqu’à la fin, restera persuadé qu’il avait rallié les Indes et non l’immense Amérique. Quatre voyages n’auront donc pas suffi pour le convaincre qu’il était le découvreur d’un continent qui ne portera pas son nom. Ironie de l’Histoire !

Bien avant lui, venues d’Asie, des tribus de chasseurs-cueilleurs s’étaient disséminées sur tout le territoire donnant naissance à la grande nation amérindienne ; les Viking quant à eux, sont arrivés cinq siècles avant lui par le nord, l’Islande et le Groenland, mais Cristoforo Colombo reste à tout jamais l’homme du grand changement : l’année 1492 voit la fin du Moyen-Âge et la naissance des Temps Modernes.

Colomb était tout à la fois cartographe de profession, expert en sciences nautiques, familier des savants, voyageur, marin d’expérience et observateur appliqué de l’image du monde.

Grâce à lui on a brusquement découvert que la Terre était un volume ordinaire, sans haut ni bas, dont on pouvait incroyablement faire le tour, aussi simplement qu’on promène le doigt sur un globe terrestre.

Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe by Odyssea

CHRISTOPHE COLOMB, UNE SI GRANDE AMBITION

La date de naissance de celui qui allait révolutionner la navigation mondiale et l’appréhension que ses contemporains avaient du monde est incertaine. Elle se situe entre le 26 août et le 31 octobre 1451 sur le territoire de la république de Gênes. Aîné d’une fratrie de cinq enfants, il suivra sans doute l’apprentissage dispensé par son père, tisserand mais le jeune homme rêve d’autres horizons et il intégrera l’université de Pavie, où il étudiera la cosmographie, l’astrologie et la géométrie.

Fortement influencé par les écrits de Marco Polo dans le Livre des merveilles, Cristoforo Colombo se plonge dans de nombreux ouvrages qui alimentent son imagination et forgent ses idées. Colomb voit la mer comme la source de tous les possibles. Il aurait été matelot, aurait combattu sur un navire lui appartenant pour le compte du roi d’Aragon, aurait été corsaire, avant de se lancer dans le commerce. C’est en 1484 qu’il mûrit le projet de rallier les Indes orientales et passant par l’ouest. La terre est ronde, fait connu depuis l’Antiquité, il suffirait d’en faire le tour pour revenir à son point de départ.

Quand Joao II monte sur le trône au Portugal, Christophe Colomb a une trentaine d’années et suscite, par les projets qu’il ambitionne, des discussions passionnées à la cour. Ce Génois installé et marié à Lisbonne, propose simplement d’atteindre l’Orient par l’Occident. L’idée est saugrenue et malgré la passion qu’il y met, son projet est refusé par les Portugais, pourtant précurseurs en matière de grandes découvertes. L’homme n’en reste pas là et va le proposer aux Rois d’Espagne.

Un an après son arrivée clandestine en Castille, la première audience royale est accordée à Colomb, le 20 janvier 1486 à Cordoue. Isabelle est séduite, lui accorde une pension et réunit une commission scientifique et religieuse composée de cosmographes, de marins et de théologiens. Il faudra quatre longues années à la commission pour décider finalement que le projet de route vers l’ouest est sans fondements scientifiques et probablement contraire aux intentions de Dieu. Colomb insiste, argumente, tente de convaincre. En vain…

Un événement extérieur va pourtant changer la donne. La prise de Grenade en 1492 achève la Reconquista sur les Maures commencée au XIe siècle. L’occasion est trop belle pour la laisser passer et Ferdinand et Isabelle, dans l’euphorie de cet événement, acceptent de parrainer le projet de Colomb en investissant une partie des capitaux libérés des charges militaires.

Le premier voyage est organisé. Trois bateaux avec au total 90 hommes d’équipage sont prévus. L’aventure commence le 3 août 1492 à Palos de la Frontera et elle durera, pour Christophe Colomb, jusqu’en 1506 année de sa mort à Valladolid. Il aura accompli son rêve au cours de quatre voyages vers ce qu’il croyait être les Indes.

Pour la postérité, il donnera son nom à quelques terres de ce nouveau continent : la Colombie, la Colombie Britannique ou encore la Grande Colombie, mais c’est à un autre découvreur que l’Amérique doit son nom : Amerigo Vespucci, explorateur florentin, contemporain de l’Amiral Colomb.

Christophe Colomb meurt le 20 mai 1506, riche, entouré d’amis puissants, mais ignorant l’ampleur de sa découverte. Grand voyageur même après sa mort, il traversera l’océan pour un cinquième voyage. Enterré une première fois à Valladolid, sa dépouille change de lieu pour Séville et, selon ses propres vœux, elle prend la mer pour rejoindre Saint-Domingue. L’île, devenue française en 1795, les Espagnols récupèrent le grand homme pour l’enterrer à Cuba. A l’indépendance de l’île, à la fin du XIXe siècle, l’Amiral refait le chemin inverse et retrouve Séville où un monument est érigé à sa gloire.

Christophe Colomb et le Nouveau Monde sur Herodote.net

POUR LES PLUS JEUNES

Les Odyssées de France Inter – Christophe Colomb en deux épisodes

Episode 1
Episode 2

Le premier voyage : 1492 -1493

Le premier voyage

1492 -1493

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Le 3 août 1492, deux caravelles pourvues de voiles latines, la Pinta et la Niña, et une caraque, la Santa Maria, appartenant à un marchand, Juan de la Cosa, appareillent sous le commandement de l’Amiral Colomb. A leur bord quatre-vingt-dix marins qui partent tenter l’aventure. En plus de ce titre de noblesse héréditaire d’Amiral des mers océanes, il a reçu des souverains espagnols les titres de Vice-Roi et de Gouverneur général des terres qu’il découvrirait. A cela s’ajoutent des espoirs de richesse à hauteur du huitième des profits réalisés au cours de son expédition.

Sa géniale idée de partir vers le sud et les Canaries pour s’assurer les vents portants des Alizés sera sa première grande réussite. Six jours après le départ d’Espagne, les bateaux font escale à Las Palmas de Gran Canaria pour s’approvisionner en vivres, eaux et bois et apporter quelques changements aux navires.

La Niña reçoit une voile carrée au mât du milieu, et non pas la Pinta comme on le dit parfois. Martin Alonso Pinzón, capitaine de la Pinta, conserve sa caravelle avec les voiles latines, ce qui lui permet de marcher mieux et plus vite, donc parfois de remonter dans le vent, plus facilement que la Santa Maria munie de voiles carrées comme voilure principale. L’attribution à la Niña d’une voile carrée en lieu et place d’une voile latine semble indiquer que Colomb prévoyait qu’il trouverait les Alizés lui donnant vent arrière, ce qui devait correspondre à une bonne utilisation de ce type de voiles.

De ces éléments on peut déduire, d’une part qu’en recueillant pendant de longues années tous les renseignements pour son projet de navigation vers l’ouest, Colomb connaissait l’existence de ces vents réguliers, toujours orientés vers l’ouest, qu’il trouve au sud des Canaries ; d’autre part, que le capitaine de la Pinta, Martin Alonso Pinzón, en maintenant sur sa caravelle une voilure composée, veut conserver son indépendance et peut-être, prudemment, se ménager une possibilité de retour, même par vents contraires.

Le départ de l’archipel espagnol a lieu le 6 septembre et, toujours à la recherche des Alizés, les trois navires descendent vers le golfe de Guinée. La question du retour et des puissants vents qui les poussent vers l’ouest se pose avec acuité aux marins soucieux d’une impossibilité technique de revenir un jour chez eux. Le 16 septembre, les bateaux atteignent la mer des Sargasses recouverte d’algues, après être remonté vers le nord. Ils sont à environ 1600 kilomètres de ce qui allait devenir l’Amérique. Alors que les vents retombent, le moral de l’équipage semble également fondre au fur et à mesure que les heures passent et l’inquiétude prévaut. Les frères Martin et Vicente Pinzón, respectivement capitaines de la Pinta et de la Niña sont victimes d’illusions d’optique qui les font voir des terres tant espérées.

Ces terres finissent par se dévoiler le 12 octobre et Colomb est persuadé avoir atteint le mythique Cipango tant vanté par Marco Polo. Mais ce n’est pas au Japon que les Espagnols arrivent mais dans une île peuplée de Taïnos que Colomb prénommera Indiens, tant il est persuadé d’être arrivé à la destination qu’il s’était fixée : les Indes. La date du 12 octobre sera retenue comme date officielle de découverte de l’Amérique par Christophe Colomb.

L’île est baptisée San Salvador et la présence des tribus Taïnos, présentées comme “docile et facile à soumettre”, n’entrave en rien l’exploration des lieux. Malgré l’opposition marquée de la reine Isabelle à réduire en esclavage ces peuples qu’elle juge être les sujets de sa Majesté, Colomb envisage la mise en esclavage de ces populations.

L’exploration maritime se poursuit plus à l’ouest et au gré des découvertes des nouvelles îles sont baptisées : Santa-Maria de la Concepción, Fernandina, Isla de Arena, Isabela et Colomb finit par atteindre, le 28 octobre, une nouvelle île qu’il nomme Juana et qui deviendra Cuba.  Quelques jours plus tard, le 6 décembre, la Niña et la Santa Maria atteignent l’île de Bohio que le navigateur nommera Hispaniola (l’Espagnole) et qui deviendra Haïti. La perte de la Santa Maria qui s’échoue dans la nuit du 24 au 25 décembre 1492 sur un récif, oblige l’Amiral à laisser trente-neuf hommes sur l’île puisque seules la Niña et la Pinta, de retour d’une expédition en solitaire menée par Martin Alonzo Pinzón, sont en mesure de rentrer en Europe. Un petit fortin est alors construit dans la baie de La Navidad.

Le 16 janvier 1493 Christophe Colomb reprend la mer vers l’Espagne. Le retour sera compliqué et verra les deux caravelles être séparées à l’issue d’une tempête.  A bord de la Niña, Colomb accoste aux Açores, possession portugaise, et le 4 mars il entre à Lisbonne par l’estuaire du Tage. La Pinta de Martin Alonzo Pinzón avait quant à elle accosté à Bayonne, quelques jours avant lui.
Son premier voyage aura duré sept mois. A son retour à Palos, Cristóbal Colón est accueilli en héros par la population et par le roi et la reine d’Espagne. Sa réussite l’incite à préparer rapidement une deuxième expédition beaucoup plus ambitieuse.

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3 août 1492

Départ de Palos de la Frontera
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9 août 1492

Arrivée à Gran Canaria

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16 septembre 1492

Arrivée dans la mer des Sargasses

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12 octobre 1492

Arrivée à San Salvador

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28 octobre 1492

Arrivée à Juana (Cuba)

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6 décembre 1492

Arrivée à Hispaniola (Haïti)

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24 décembre 1492

Echouage de la Santa Maria

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16 janvier 1493

Départ pour l’Espagne

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4 mars 1493

Arrivée à Lisbonne à bord de la Niña

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15 mars 1493

Arrivée triomphale de Colomb à Palos

3 août 1492

Départ de Palos de la Frontera

16 sept. 1492

Arrivée dans la mer des Sargasses

28 oct. 1492

Arrivée à Juana (Cuba)

24 déc. 1492

Echouage de la Santa Maria

4 mars 1493

arrivée à Lisbonne à bord de la Niña

9 août 1492

Arrivée à Gran Canaria

12 oct.1492

Arrivée à San
Salvador

6 déc. 1492

Arrivée à Hispaniola (Haïti)

16 janv. 1493

Départ pour
l’Espagne

15 mars 1493

Arrivée triomphale de Colomb à Palos

Le deuxième voyage : 1493 -1496

Le deuxième voyage

1493 -1496

A peine rentré de sa première expédition, Christophe Colomb nourrit le projet de repartir. Son idée : fonder une colonie à Hispaniola où l’attendent les trente-neuf hommes qu’il a laissés là bas. Fort de son succès, il convainc Isabelle et Ferdinand de lui accorder les moyens pour un nouveau départ.

Cette fois ce ne sont pas moins de dix-sept navires et mille cinq cents hommes qui seront du voyage. Parmi eux, sept cents colons, preuve d’une réelle volonté d’implantation durable et douze missionnaires, l’idée étant bien d’évangéliser les tribus autochtones des îles.

Ce deuxième voyage démarre le 25 septembre 1493, au départ de Cadix, sept mois après le retour triomphal de Colomb. vingt et un jours après avoir quitté les Canaries, première étape du périple, la terre s’offre aux marins. Elle sera nommée la Désirade, tant l’envie d’arriver pour l’équipage était forte.

A partir de là, c’est une véritable navigation de cabotage qui va permettre à la flotte espagnole d’aller d’île en île : Maria Galanta, le 3 novembre 1493, Dominica, les Saintes, la Guadeloupe, le 4 novembre, Saint-Martin, Saint-Barthélémy… Le voyage se poursuit le long de l’arc caribéen jusqu’à Porto Rico. En chemin, ce sont les îles de Montserrat, Nuestra Señora de Las Nieves (Nevis), Sainte-Croix, les îles Vierges qui sont découvertes.

Le 28 novembre, il débarque à la Navidad où il découvre la destruction du fort et la mort des trente-neuf compagnons laissés là quelques mois plus tôt. Christophe Colomb décide, tout au début de l’année 1494, de créer ce qui deviendra la première colonie du Nouveau Monde : La Isabela, située aujourd’hui dans l’actuelle République Dominicaine. Un mois plus tard, douze des navires sur les dix-sept que comptait l’expédition repartent pour l’Espagne.

Colomb, pour sa part, compte bien poursuivre ses explorations. Le 24 avril, il reprend la mer avec trois navires dont la Niña, en naviguant toujours plus à l’ouest. Il cherche la preuve qu’il a bien atteint le continent asiatique et son désir de rencontrer le Grand Khan qui se dérobe toujours lui le poursuit toujours. En longeant la côte sud de Cuba, il se persuade qu’il s’agit bien d’une péninsule continentale. Il fait alors demi tour et parvient jusqu’à la Jamaïque, qu’il atteint le 13 juin 1494.

De retour à Hispaniola, Christophe Colomb doit faire face à une situation dramatique. Réduits en esclavage, maltraités, soumis à un lourd tribut de coton et d’or, les Indiens fuient la colonie mais la répression les frappe durement et la mortalité explose.

Pendant de longs mois, l’Amiral, Vice-Roi des Indes tente de mater la révolte et de pacifier l’île. Il n’en repartira qu’en septembre 1496 avec, à son bord, plus de 500 indiens Arawaks. 200 d’entre eux mourront au cours de la traversée. Il atteint le port de Cadix le 11 juin 1496.

Si son premier retour avait été triomphal, cette seconde arrivée à un goût amer. Les souverains lui tiennent rigueur de cette mise en esclavage de leurs sujets. Les survivants de la traversée sont ainsi libérés mais le temps de la disgrâce est arrivé pour Colomb.

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La Isabela à Hispaniola, par Mariordo (Mario Roberto Durán Ortiz) — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=82894507

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25 septembre 1493

Départ de Cadix

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25 octobre 1493

Arrivée à la Desirada

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3 novembre 1493

Arrivée à Dominica & Maria Galanda

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6 novembre 1493

Arrivée en Guadeloupe

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11 novembre 1493

Arrivée à St-Martin et St-Barthélémy

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2 janvier 1494

Fondation de la Isabela, Hispaniola

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3 mai 1494

Exploration de la Jamaïque

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13 juin 1494

Retour à Hispaniola

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20 avril 1496

Départ pour l’Espagne

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11 juin 1496

Arrivée à Cadix

25 sept. 1493

Départ de
Cadix

3 nov. 1493

Arrivée à Dominica & Maria Galanda

11 nov. 1493

Arrivée à St-Martin et St-Barthélémy

3 mai 1494

Exploration de la Jamaïque

20 avril 1496

Départ pour
l’Espagne

25 oct. 1493

Arrivée à
la Desirada

6 nov. 1493

Arrivée en
Guadeloupe

2 janv. 1494

Fondation de la Isabela, Hispaniola

13 juin 1494

Retour à
Hispaniola

11 juin 1496

Arrivée à
Cadix

Le troisième voyage : 1498 -1500

Le troisième voyage

1498 -1500

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Arrestation de Colomb (Œuvre du graveur et
orfèvre des Pays-Bas du Sud Théodore de Bry datant de 1594).

Cristobal Colon devra patienter de longs mois avant d’entreprendre sa troisième traversée. Le Roi et la Reine d’Espagne ont d’autres priorités, notamment un conflit ouvert avec la couronne de France dont les velléités sur l’Italie ne sont pas du goût des Souverains Catholiques. En avril 1497, ils donnent leurs premières instructions et il faudra plusieurs mois avant ce troisième voyage.

Comme à son habitude, Colomb navigue vers le sud pour profiter des Alizés. Il quitte San Lucar de Barrameda, au nord de Cadix le 30 mai 1498 avec six caravelles avec à leur bord six cents hommes donc deux cents colons. Il choisit la route du sud et passe à Madère. Le 21 juin, il arrive à l’île de Fer, dans l’archipel des Canaries. A partir de là l’Amiral choisit de séparer sa flotte. Il ordonne à trois des navires de rejoindre directement Hispaniola. Lui-même choisissant avec les trois autres de rejoindre les îles de Cap Vert avant sa traversée de l’Atlantique.

Le 31 juillet, après avoir sans doute longé la côte du Brésil, de la Guyane, du Surinam, du Guyana, il arrive au Sud des Petites Antilles et aperçoit l’île la plus méridionale : Trinidad. Il débarque un peu plus tard, le 5 août, sur le continent sud-américain, au niveau de l’Orénoque, dans l’actuel Vénézuéla, mais Colomb est tellement persuadé d’être en Asie, qu’il ne perçoit pas l’ampleur de sa découverte. 

Christophe Colomb abandonne l’exploration de ce continent insoupçonné pour rejoindre Hispaniola. Il retrouve l’île le 31 août, vingt-neuf mois après l’avoir quitté, en proie à des tensions que ces deux frères, Bartolomeo et Diego ne sont pas parvenus à enrayer. Les dissensions et la rancœur des colons de ne pas être parvenus à l’enrichissement promis et la révolte conduite par le juge Francisco Roldan conduit à de nombreuses plaintes déposées en Espagne. Un émissaire est alors envoyé à Hispaniola pour juger de l’état de la colonie.  Francisco de Bobadilla arrive le 23 août 1500 avec l’objectif clair de mettre fin à l’anarchie qui règne sur l’île. Il juge immédiatement les trois frères Colomb coupables, notamment d’avoir ordonné l’exécution de sept Espagnols. Il met les biens de Christophe Colomb sous séquestre, abolit ses privilèges et fait mettre les trois frères au cachot. Ils seront enchaînés et embarqués à bord de la Gorda, caravelle qui fait route vers l’Espagne.

Colomb et ses deux frères débarquèrent entravés de chaînes, à la fin du mois de novembre 1500. L’image de cet homme, voice-roi des Indes, présenté à la foule comme un vulgaire brigand ne fut pas du goût des souverains qui craignaient que cette indignité ne retombe sur eux.

Les trois frères Colomb furent immédiatement libérés et Bobadilla destitué. Tous les biens, titres et privilèges furent restitués à Cristobal. Seule l’administration de la lointaine colonie ne lui fut pas confiée. Un an plus tard, la vice-royauté de Colomb fut supprimée.

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30 mai 1498

Départ de Sanlucar de Barrameda

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21 juin 1498

Arrivée à l’île de Fer (Canaries)

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4 juillet 1498

Départ du Cap Vert

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30 juillet 1498

Arrivée à Trinidad

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5 août 1498

Débarquement sur le continent

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31 août 1498

Arrivée à Hispaniola (Haïti)

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Octobre 1499

Colomb cède aux mutins

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23 août 1500

Bobadilla arrive à Hispaniola

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Octobre 1500

Départ pour l’Espagne

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20 novembre 1500

Arrivée de Colomb enchaîné à Cadix

30 mai 1498

Départ de Sanlucar de Barrameda

4 juillet 1498

Départ du
Cap Vert

5 août 1498

Débarquement sur le continent

Oct. 1499

Colomb cède aux mutins

Oct. 1500

Départ pour
l’Espagne

21 juin 1498

Arrivée à l’île de Fer (Canaries)

31 juillet 1498

Arrivée à
Trinidad

31 août 1498

Arrivée à Hispaniola (Haïti)

23 août 1500

Bobadilla arrive à Hispaniola

20 nov. 1500

Arrivée de Colomb enchaîné à Cadix

Le quatrième voyage : 1502 -1504

Le quatrième voyage

1502 -1504

De retour de son troisième voyage, Christophe Colomb va s’attacher à redorer son blason et laver son honneur. L’administration de la colonie est confiée à  Nicolás de Ovando qui devient gouverneur et magistrat suprême des îles des Indes et le titre de Vice-Roi des Indes est supprimé. Il rêve toujours de reprendre la mer pour se lancer dans une exploration plus à l’ouest de l’île de Cuba, dont il est toujours persuadé qu’elle est rattachée au Japon. 

Il finit par convaincre Isabelle et Ferdinand d’Espagne qui acceptent, une nouvelle fois, de financer une nouvelle expédition transatlantique. Vasco de Gamma avait atteint les Indes en passant par l’Est en 1499 et Colomb est persuadé qu’il y arrivera en continuant à naviguer encore plus à l’ouest de Cuba. Le 14 mars 1502, les souverains donnent leur accord, assorti d’instructions précises notamment de renoncer à débarquer à Hispaniola. Pour cette quatrième expédition, quatre caravelles avec cent quarante membres d’équipage sont affrétées et armées à Séville. A bord de La Capitena, Christophe Colomb guide La Santiago de Palos, placé sous le commandement de son frère Bartolomeo, La Gallega et La Viscaina. Le 11 mai 1502, la flotte quitte Cadix et atteint l’île de Fer aux Canaries le 26 mai.

Après la traversée de l’Atlantique, les quatre caravelles atteignent les Antilles et débarquent le 15 juin 1502 en Martinique et Sainte-Lucie. Peu après, Colomb aborde la Dominique et poursuit son voyage toujours plus au nord-ouest. Malgré l’injonction qui lui avait été faite de ne pas tenter de débarquer à Hispaniola, Colomb qui par ses observations redoute une tempête, demande, le 29 juin 1502, l’autorisation de mouillage qui lui est refusée.

Poursuivant sa route vers l’Ouest et souhaitant naviguer au-delà de Cuba pour atteindre les Indes qu’il pense à portée de main, il dépasse la Jamaïque et longe l’actuel Costa Rica. Il aborde la côte du Honduras, le 12 septembre 1502 au cap Gracias à Dios. Longeant le rivage en direction du sud, il atteint l’actuel Panama, jusqu’au pays de Veragua, où il  essaye vainement de fonder une colonie en janvier 1503. Il perdra là bas une de ses caravelles. Christophe Colomb naviguera dans ses eaux du golfe du Mexique jusqu’en juin 1503, persuadé être en Chine.

Il reprendra la route pour rejoindre la Jamaïque, le 25 juin 1503,  avec des navires prenant l’eau de toute part. L’aide demandée à Hispaniola lui est toujours refusée et pendant une année complète, l’équipage va attendre désespérément de pouvoir  rejoindre l’Espagne. Enfin, le  28 juin 1504 l’arrivée d’une caravelle, affrétée grâce au fonds propres de l’amiral, par Diego Mendez, membre de l’équipage de Colomb qui était parvenu à atteindre Hispaniola, apporte l’espoir d’un retour. Les survivants prennent la mer le 12 septembre 1504 et atteignent Sanlúcar de Barrameda le 7 novembre 1504.

Cet ultime voyage ressemblera beaucoup à une errance entre les îles de la Grande Caraïbe et les côtes du continent américain. Christophe Colomb rejoindra l’Espagne, épuisé et fortement diminué. Il survivra encore quelques mois après son arrivée à Sanlúcar de Barrameda avant de s’éteindre à Valladolid, entouré par ses fils et de son frère Bartolomeo, sous la protection des moines franciscains, ordre religieux où il compta de nombreux partisans.

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Allegorie representant Christophe Colomb tenant une banniere representant un crucifix (il porte la religion chretienne dans le nouveau monde)

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9 mai 1502

Départ de Cadix de quatre caravelles

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26 mai 1502

Arrivée à l’île de Fer (Canaries)

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15 juin 1502

Arrivée à la Martinique et Sainte-Lucie

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29 juin 1502

Le débarquement à Hispaniola est refusé à Colomb

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12 septembre 1502

Arrivée au cap Gracias à Diosy, au Honduras

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Juin 1503

Départ du Pays de Veragua vers la Jamaïque

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25 juin 1503

Retour à la Jamaïque des trois caravelles

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28 juin 1504

Arrivée de la caravelle de Diego Mendez

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12 septembre 1504

Départ pour l’Espagne des survivants

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12 novembre 1504

Arrivée à Sanlúcar de Barrameda au nord de Cadix

9 mai 1502

Départ de
Cadix de
quatre caravelles

15 juin 1502

Arrivée à la
Martinique et
Sainte-Lucie

12 sept. 1502

Arrivée au
cap Gracias à
Diosy, au Honduras

25 juin 1503

Retour à
la Jamaïque
des trois caravelles

12 sept. 1504

Départ pour
l’Espagne des survivants

26 mai 1502

Arrivée à
l’île de Fer
(Canaries)

29 juin 1502

Le débarquement à Hispaniola est refusé à Colomb

Juin 1503

Départ du Pays de Veragua vers la Jamaïque

28 juin 1504

Arrivée de
la caravelle de
Diego Mendez

 7 nov. 1504

Arrivée à Sanlúcar de Barrameda au nord de Cadix

L’héritage de Christophe Colomb

Par son obstination et ses convictions, Christophe Colomb est parvenu à convaincre la monarchie la plus puissante d’Europe, et a fortiori, du monde, à le suivre dans cette folle aventure. Grâce à lui, de nouvelles routes se sont ouvertes vers l’ouest, des perspectives de développement économiques ont tenté de nombreux colons qui n’ont pas hésité à traverser l’Atlantique et de nombreux produits sont arrivés en Europe : café, épices, piments, tabac, chocolat… Alors que d’autres, comme la canne à sucre, ont été implantés, faisant du bassin caribéen, une immense zone de culture qui engendrera, pour plus de profit, la traite négrière et le commerce triangulaire.

Le but premier recherché par Cristobal Colon reste avant tout économique, avec toutes les conséquences que cela a impliqué. Car, bien sûr, impossible de ne pas aborder la partie sombre des grandes découvertes dont Colomb a ouvert la voie. La spoliation des terres ancestrales des peuples premiers de cette vaste Amérique, les Amérindiens, leur mise en esclavage et les exécutions de masse dont ils ont été victimes, menées par les conquistadors qui ont pris les routes ouvertes par Christophe Colomb restent aujourd’hui encore vécue comme une souffrance collective. Avec lui, ce sont de nouvelles maladies, variole et rougeole en tête, qui arrivent sur ce nouveau continent, entraînant des épidémies mortelles chez les Amérindiens. En contrepartie, la syphilis sera transmise par les populations autochtones aux Européens.

La soif de richesse, notamment ce rêve d’Eldorado, a rendu fous des milliers d’Européens qui n’ont pas hésité à affronter l’océan et toutes les peurs qui existaient encore à l’époque. Grâce au progrès en matière maritime avec des outils comme la boussole, le gouvernail d’étambot et les nouvelles embarcations, comme les caravelles, Colomb a pu concrétiser son rêve de rallier les Indes Occidentales par la route de l’ouest. C’est en cela qu’il reste considéré par certains historiens comme le plus grand navigateur de tous les temps et un scientifique de génie.

S’il est vu aujourd’hui encore comme un marin hors pair, il est aussi considéré comme un piètre politicien, incapable de faire régner l’ordre dans la première colonie espagnole de la Caraïbe, Hispaniola, qui deviendra Haïti. Son troisième voyage se terminera pour lui de la plus piètre et humiliante manière. Il rentrera en Espagne, enchaîné, condamné pour ses agissements à l’encontre des colons.

Tout à la fois marin hors pair, visionnaire et tyran avec les populations autochtones, Colomb reste un homme de son temps. Au Moyen-Age, l’esclavage était admis et pratiqué sans vergogne, l’évangélisation était prônée par la puissance catholique de Rome et les grandes monarchies européennes, Espagne et Portugal en tête, se réservaient le droit de propriété sur toutes les nouvelles terres découvertes, qu’elles soient ou non peuplée, avec la bénédiction de l’Eglise. L’Amiral n’a fait que suivre les règles du siècle dans lequel il est né.

La confirmation de sa découverte continentale, par Amerigo Vespucci, redorera son blason. Il sera alors considéré alors comme LE découvreur de l’Amérique, déterminant pour le développement de cette nouvelle période de l’Histoire qui s’ouvre avec 1492 : les Temps Modernes.

La date du 12 octobre est un jour férié dans de nombreux pays du continent sud-américain et en Espagne. Le deuxième lundi d’octobre est aussi chômé aux Etats-Unis.

Le XXe siècle a aussi ouvert la voie à une réécriture, ou tout au moins une réinterprétation de l’Histoire. Avec les nouvelles idées véhiculées par les mouvements indépendantistes et indigénistes, puis des mouvements antiracistes et égalitaristes, Christophe Colomb est aujourd’hui perçu comme responsable de l’oppression des peuples colonisés et des populations indigènes.

Mais, si son héritage apparaît aujourd’hui contesté sur des valeurs humanistes faussées incarnant une Europe conquérante et dominatrice, Christophe Colomb reste le découvreur courageux et intrépide, qui changea pour toujours le cours de l’histoire du monde. De l’Espagne, aux Bahamas, en passant par les Grandes Canaries, Madère, le littoral de Guyane, les rives du Mexique ou de Colombie, Cuba, Haïti… jusqu’à celles des Petites Antilles, Christophe Colomb a posé le pied, laissant sa trace à travers un héritage à découvrir en mer et sur le littoral.

Connaissez-vous Christophe Colomb ?

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Débutez votre Odyssée sur les traces de Christophe Colomb
Vivez un voyage expérientiel unique by Odyssea

Sur les traces de Christophe Colomb dans l’Atlantique,
une promenade sur la route Atlantique des Indes d’Amérique.

C’est une Route Bleue®️ mythique entre mer, fleuve et rivages, qui traverse tous les lieux qui ont eu une grande importance pour la préparation et la réalisation des voyages de Christophe Colomb vers le nouveau monde. Une zone imprégnée d’histoire, où vous découvrirez comment et quand la découverte de l’Amérique a été organisée. Comment le célèbre navigateur a préparé sa flotte, imaginé une solution grâce son expérience de marin en allant très au sud à partir des Canaries pour profiter des vents alizés soufflant de l’est qui le pousseraient dans la direction supposée de la Chine et surtout ne pas croiser la route des navires portugais rivaux du côté des Açores. Comment il a imaginé le voyage de retour plus au nord, afin de bénéficier des grands vents d’ouest qui le ramèneraient en Europe.
Quand les trois caravelles quittent le port de Palos en Andalousie le 3 août 1492 pour tenter de trouver les Indes de l’autre côté de l’Atlantique, le navigateur quitte le royaume espagnol de la reine Isabelle avec pour ambition de trouver une nouvelle route commerciale vers les Indes.
Gran Canaria et La Gomera, sont les lieux de passage privilégiés par la flotte de Christophe Colomb et les derniers ports du vieux continent avant la grande traversée vers l’inconnu.  Christophe Colomb y fait escale à chacun de ses voyages vers le Nouveau Monde donnant lieu à une relation étroite entre l’Amérique et l’archipel canarien, en raison du flux de marchandises, ainsi que des milliers de colons amenés en Amérique depuis ces îles.
Aujourd’hui ces villes, ces villages, ces parcs naturels, ces îles, ces fonds marins… vous invitent à vous glisser dans la peau de Christophe Colomb, à suivre les petites routes ponctuées de villages blancs, à longer le grand fleuve Guadalquivir en imaginant la Pinta, la Nina et la Santa Maria s’élancer vers la mer océane, profiter des belles plages de sable doré, d’un art de vivre festif et joyeux et vivre d’inoubliables expériences.
L’histoire de Colomb est un mythe, celui de l’aurore des temps modernes nés d’une histoire maritime mouvementée.

Mettez vos pas dans ceux du navigateur et comme un explorateur des temps modernes, découvrez les premières étapes de ses voyages sur la mer océane atlantique. Laissez-vous guider par les conquistadors, et les premiers colons, qui de retour d’expédition ont construit des sites incontournables, l’héritage de Christophe Colomb sur le vieux continent.

La carte ci-dessous vous permet de retrouver les principales étapes des voyages de Christophe Colomb.
Vous y retrouverez aussi notre sélection d’incontournables classés selon nos grandes thématiques Odyssea (Culture, Nature, Saveurs, Nautique, Paysages).

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NOS RECOMMANDATIONS

Chemins de Saint-Jacques de Compostelle

Cathédrale Santa Maria Maior de Lisbonne

La cathédrale Santa Maria Maior de Lisbonne, initialement Igreja de Santa Maria Maior et aujourd’hui Sé Patriarcal de Lisboa, est la plus ancienne église de la ville et le siège du patriarcat de Lisbonne. Le 15 août 1498, la Reine Éléonore de Viseu fonda, avec l’aide du Roi Manuel Ier, la première Misericórdia de Lisbonne dans une des chapelles du cloître de la cathédrale, la chapelle de Nossa Senhora da Piedade. La Santa Casa de Misericórdia est un établissement de santé catholique qui s’est développé ultérieurement dans toutes les grandes villes. Les Santas Casas ont joué un rôle très important au Portugal et dans ses colonies.

Itinéraires de l’héritage al-Andalus

Alcazar, Séville

Construit sur un ancien site romain, puis wisigoth, par les Omeyyades d’Espagne à partir de 844 sous le règne de l’émir Abd al-Rahman II, l’Alcazar fut modifié à plusieurs reprises durant la période musulmane, notamment sous les Almohades.
Au XIIIe siècle, Alphonse X entreprit la construction d’un premier palais, de style gothique sur le site de l’Alcazar musulman. Au siècle suivant, Pierre Ier, à la suite du tremblement de terre de 1356 qui détruisit une grande partie de Séville, y ajouta un splendide palais de style mudéjar. L’ensemble, qui ne conserve que peu de vestiges de l’époque d’al-Andalus, fut modifié une nouvelle fois par Charles Quint au XVIe siècle.

Itinéraire européen des jardins historiques

Jardin botannique tropical, Lisbonne

Il s’appelait autrefois Jardin Colonial, puis Jardin des Colonies, et plus tard Jardin Tropical. Il occupe un parc botanique de 5 hectares, avec une flore des différents continents.
La plupart sont d’origine tropicale ou subtropicale et proviennent des anciennes colonies du Portugal. Il présente également des sculptures en marbre du XVIIIe siècle des artistes italiens Giuseppe Mazzuoli et Bernardino Ludovici, ainsi qu’un palais des années 1600, le palais Calheta. Parmi les différentes serres, la plus curieuse est la serre à café.

Sur les traces de Christophe Colomb dans la Grande Caraïbe authentique,
sur la route maritime des Amériques

La Grande Caraïbe joue à saute moutons entre continent américain et Mer des Caraïbes. Des Bahamas à la Barbade en passant par la République Dominicaine, la Guadeloupe, la Martinique ou les rivages des Guyanes ou du Panama, cette mer a été le véhicule de la construction historique, économique, politique et culturelle de toutes ces sociétés, de leur air de famille comme de leurs variation et différences. C’est une Méditerranée américaine.

Les Européens, persuadés d’avoir découverts un nouveau monde, ont créé un espace à l’image de ce qu’ils connaissaient. Leurs points de repère ont été baptisés de noms en référence aux pays qu’ils venaient de quitter (Carthagène) ou de noms d’origine religieuse (Santa Cruz, Vera Cruz, Santiago). Quelques toponymes anciens ont survécu, mais ils sont rares. De cette histoire née pourtant bien avant l’arrivée des Conquistadors, le rêve et les désirs ont construit un imaginaire autour des premières découvertes, des explorations, des récits de pirates, ces « hommes libres » qui écument la mer des Caraïbes…, occultant souvent une autre histoire incroyable, marquée par l’esclavage, les conquêtes, des révoltes, des révolutions.

Derrière la carte postale des plages de sable fin bordées de cocotiers, des aquariums naturels dans les lagons aux eaux cristallines associés à la luxuriance de la flore et à l’intensité des jeux de lumière, les Routes Bleues Mythiques®️ de la Grande Caraïbe vous invitent au dépaysement, à un autre voyage de la connaissance. Vous irez à la rencontre de ces populations métissées et ses cultures croisées venues par les mers. Dans ces lointains ailleurs accueillants et généreux, vous vivrez une expérience unique où se mêlent plaisir de la découverte, immersion dans l’histoire vraie, parfois oubliée, et plongée dans l’ambiance caribéenne au rythme du reggae, du calypso, de la soca, de la salsa et du merengue.

Faire un voyage culturel aux Caraïbes, c’est aller à la rencontre de paysages majestueux et grandioses qui ont inspiré nombre d’écrivains, de cinéastes, de photographes, d’artistes, et découvrir les trésors insoupçonnés de l’histoire que la mer a laissé en héritage.

Mettez vos pas dans ceux du navigateur et comme un explorateur des temps modernes, découvrez toutes les étapes de ses voyages au cœur de la Grande Caraïbe. Laissez-vous guider par les conquistadors, et les premiers colons, qui à sa suite, ont très vite investi ce nouveau monde pour y chercher fortune et gloire et ont laissé de nombreux témoignages, des sites incontournables, l’héritage de Christophe Colomb dans ces terres d’Amérique.

La carte ci-dessous vous permet de retrouver les principales étapes des voyages de Christophe Colomb.
Vous y retrouverez aussi notre sélection d’incontournables classés selon nos grandes thématiques Odyssea (Culture, Nature, Saveurs, Nautique, Paysages).

http://www.odyssea.eu/data/export_portailOdyssea_markers_list.php?target=_blank&style=portail&lang=fr&markerID=25441&presentation_type=marker_itineraryMap&actioniPlus=leftInfoWindow&showMap=on&viewType=planCaraibeGuyane&showMapOnly=on&orderByMarkersList=yes

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