Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe By Odyssea

ANGUILLA

Escale Patrimoine Phare de la Caraïbe – Destination Petites Antilles

Anguilla

C’est un archipel corallien à quelques encablures de Saint-Martin au nord des Caraïbes. Il est constitué d’une île principale Anguilla Island et des îlots de Scrub Island, Prickley Pear Cays, Seal Island et Dog Island, petits points posés entre mer et océan, baignés par des eaux délicieusement chaudes, et ourlés de plages de rêve au sable blanc scintillant. C’est un petit paradis insulaire, le mythe des Caraïbes devenu réalité et l’endroit idéal pour déconnecter et vivre une expérience unique.
Relativement plate et effilée, Anguilla, que les Indiens Arawaks désignait il y a plus de 2000 ans, par le nom de Malliouhana signifiant pointe de flèche selon les uns ou serpent de mer pour les autres, ne culmine qu’à 65 mètres de haut à Crocus Hill. Un des musts est de grimper jusqu’au sommet pour profiter d’une vue incroyable sur la baie. Au coucher du soleil le spectacle est magique.

Sur la Route Bleue Mythique de la Caraïbe - Destination Petites Antilles

ET SI L’HISTOIRE D’ANGUILLA VUE DE LA MER M’ÉTAIT CONTÉE

Les premiers habitants qui arrivent sur l’île 2000 av. J.-C. sont des amérindiens originaires d’Amérique du Sud. Comme tous les leurs dispersés dans les Antilles, ce sont des peuples de marins nomades qui vivent tant de la mer que de la terre, et s’établissent sur le littoral d’Anguilla. L’un de ces groupes, les Arawaks, sont cultivateurs et cueilleurs. Ils font pousser la cassave, le coton, le maïs, la patate douce… et pêchent différentes variétés de poissons et de coquillages de récifs, présents dans les eaux de l’archipel. Leurs croyances religieuses profondes sont fondées sur le soleil, la lune et deux cavernes sacrées, d’où toute l’humanité serait originaire.
De nombreux vestiges encore visibles aujourd’hui, dont les restes d’une quarantaine de villages en témoignent. Les grottes, Big Springs à Island Harbour et The Fountain à Shoal Bay sont toujours là. Il faut voir les pétroglyphes, les bols d’offrandes et la stalagmite sculptée à l’image de Jocahu, la divinité suprême du peuple Arawak datant du VIIème siècle à la grotte de la Fontaine, le site cérémoniel le mieux conservé des Caraïbes orientales. Tous témoignent de l’importance souvent méconnue de cette civilisation.

Il faut attendre près de huit siècles pour qu’arrivent les premiers explorateurs européens. Christophe Colomb qui la découvre en 1493 lors de son deuxième voyage aux Amériques, la rebaptise Anguilla, certainement en raison de La forme allongée aperçue depuis sa caravelle et qui lui donne cet aspect de long ruban scintillant. Elle n’est colonisée qu’en 1650, d’abord par les Anglais, à une période où ce sont essentiellement des pirates et boucaniers qui peuplent l’île et en font un repaire, identifié parmi les 13 paradis des frères de la côte. L’archipel offre une personnalité marquée et attachante, au regard des îles voisines. Peu favorisée par la nature, la colonisation a, dès l’origine, une couleur particulière : l’île se peuple de petits Blancs au caractère indépendant, vivant pauvrement mais heureux de s’affranchir des contraintes des lois et du fisc. Le cas n’est pas unique dans les Petites-Antilles, mais peu d’îles semblent être restées à ce point allergiques à toute dépendance.

Les Anglais qui s’installent commencent à exporter du tabac, du coton et du sel, mais l’aridité du climat n’est pas propice à un grand développement agricole. Les conditions s’avèrent mauvaise pour la culture du sucre, la seule considérée comme prioritaire aux yeux de tous les gouvernements du vieux continent. La France présente à Saint Christophe, tente par deux fois en 1745 et 1796 de prendre possession de l’archipel et pendant deux cents ans, l’île est alternativement rattachée administrativement à Saint Christophe ou à Antigua. Lorsque l’esclavage est aboli en 1834, les colons quittent l’île, résignés par les difficultés rencontrées inhérentes à l’exploitation de leurs terres, préférant les céder à leurs anciens esclaves. Les Anguillais sont quasiment laissés à leur sort par tous les européens.

Bien que faisant partie de la colonie de Saint Christopher-Nevis-Anguilla de 1882 à 1967, elle subit de nombreux manquements de la part des dirigeants bien souvent éloignés des préoccupations de la petite île qui peu à peu se dépeuple. Le 27 février 1967, le Royaume-Uni accorde un statut d’autonomie à l’État associé de Saint Christopher, Nieves et Anguilla. Dès le début des négociations, les Anguillais expriment leur désaccord, parfois violemment. Des soulèvements éclatent, la police de Saint Kitts est chassée, un conseil législatif mis en place, son autonomie accordée.
Après bien des péripéties et de grandes attentes, le 19 septembre 1980 Anguilla devient officiellement une colonie séparée de Saint Kitts. Trois ans plus tard, le 19 septembre 1983, Anguilla est enfin indépendante. Peu peuplée elle bénéficie de conditions idéales pour qui rêve de tranquillité et de déconnexion. De longues bandes de sable immaculé entrecoupées ici et là par de petites criques intimistes vous offrent des moments de détente privilégiés où rien ne nous relie plus au temps présent. Ce cadre idyllique vous invite à changer de rythme, vous relaxer voire à jouer les Robinson Crusoé dans l’infini de ses paysages enchanteurs.

Baignée d’un charme envoûtant et d’une lumière toute particulière, Anguilla est généreuse.
Vous pouvez partir en randonnée sur les nombreux sentiers, parcourir l’île à vélo car ici peu de relief et les locaux utilisent ce moyen doux de déplacement de façon naturelle. A vous les longues balades à cheval et pour les plus aventuriers la plongée en apnée sur des fonds coralliens exceptionnels … On est vite happé par la douceur de vivre, la personnalité d’une cuisine de la mer métissée, les soirées « vue sur mer » baignées de musique antillaise…
Les plus curieux remonteront le temps dans les anciennes plantations, les grottes historiques… Peu nombreux, les sites de mémoire offrent cependant une belle vision de ce que fût l’île autrefois à travers un patrimoine colonial et archéologique revisité. Mais Anguilla possède aussi un riche patrimoine agricole contemporain, et l’île est parsemée de fermes de cultures vivrières où poussent à profusion tomates, maïs, petits pois et autres fruits tropicaux. S’ arrêter est toujours un plaisir car les gens d’ici sont accueillants et vous font partager leur amour de leur terre et leur savoir-faire.

Anguilla est un refuge tropical accessible à tous : sanctuaire marin à l’extraordinaire diversité de poissons multicolores, site d’observation des tortues de mer qui viennent pondre sur les plages, lieu d’exploration d’une nature généreuse avec pas moins de six parcs naturels… La réponse idéale à votre rêve d’île

Découvrez la Route Bleue Mythique d’Anguilla By Odyssea

BIODIVERSITÉ

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AMÉRINDIENS

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VILLES & VILLAGES DE PÊCHEURS

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